De nombreuses oeuvres de Gildo Bartocci sont exposées au “Centro Visite” de l’Isola Maggiore et le resteront jusqu’à la fin de la saison estivale 2011.
Le restaurant “Da Sauro” expose également quelques-unes de ses oeuvres
Dans la page GALERIES, vous trouverez quelques exemples des oeuvres présentées à l’Isola Maggiore.
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Un véritable insulaire
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Cet artiste italien est né à l’ Isola Maggiore, sur le lac Trasimène, en Ombrie.
Son père Guido y exerçait le métier traditionnel de pêcheur.
Il vécut ses premières années dans l’appartement du dernier étage du “Palazzetto medievale” situé via Guglielmi.
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“Palazzeto medievale”, via Guglielmi
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“Palazzetto medievale” – Accès par l’arrière au dernier étage, habitat des BARTOCCI
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Il fréquenta l’école de l’île et pêcha un peu avec son père avant de s’engager comme volontaire dans la marine de guerre italienne où il resta six ans.
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Gildo BARTOCCI, engagé volontaire dans la marine de guerre italienne (1943-1948) (Courtoisie du Signore Umberto Chiappafreddo)
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Il revint ensuite brièvement sur l’Isola Maggiore avant partir se fixer en Belgique en 1948 grâce à l’aide de touristes belges avec qui il s’était lié d’amitié.
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Parcours artistique
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Il commença alors à s’intéresser à la céramique d’art et travailla comme ouvrier dans trois entreprises de céramique.
Ensuite, il s’inscrivit à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles pour y suivre des cours de sculpture du professeur Jacques Moeschal.
Ensuite, il intégra, en tant qu’aide, l’atelier du sculpteur céramiste Olivier Strebelle.
En 1962, il s’installa comme sculpteur céramiste et, parallèlement, créa des bijoux en argent.
A partir de 1965, il abandonna la céramique et la sculpture pour se consacrer à de nouvelles explorations dans les techniques de gravure en relief et en couleur.
En 1973, ses gravures décorent les chambres de l’ hôtel Sheraton de Bruxelles.
En 1973, il ouvre sa propre galerie à l’ Isola Maggiore, son île natale à laquelle il était resté très attaché.
Jusqu’à sa mort en 1984, il y organisa des expositions permanentes, travaillant en pleine rue, lors de ses nombreux séjours, sous l’oeil admiratif des “isolani” et des touristes.
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Gildo Bartocci en plein travail dans la via Guglielmi sous le regard d’Elpidia (Courtoisie du Signore Umberto Chiappafreddo)
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En 1976, un drame bouleversa sa vie : la mort de son fils unique, Guido, âgé de huit ans et souffrant de la mucoviscidose. Terriblement marqué par ce deuil, Gildo Bartocci commença à signer ses nouvelles oeuvres du nom de “GUIDO”, suivi d’un chiffre indiquant le nombre d’années depuis sa mort.
En 1977, il mit sur pied à l’ Isola Maggiore une exposition rétrospective de ses oeuvres.
Il mourut brutalement durant la nuit du 5 août 1984, à l’Isola Maggiore.
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L’homme
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Dans le fascicule publié à l’occasion d’une exposition d’hommage à Gildo Bartocci en mars-avril 1987 au château du Lac à Genval (Belgique), son collègue, le peintre Domenico Milano écrit :
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“Aujourd’hui, il nous lègue encore, avec son oeuvre, l’image forte d’un homme libre qui, avec son rire, sut vivre sans compromis, sans masques ni hypocrisie, comme chacun au fond de soi-même voudrait bien le faire, mais comme peu d’êtres en fait, y parviennent réellement.”
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Sur l’île, les anciens évoquent encore sa gaîté naturelle, son caractère éminement sociable et son goût de la plaisanterie.
Ainsi, à son épouse belge qui ne parlait pas l’italien, il avait appris de soi-disant phrases de salutation dont se délectaient les habitants de l’île.
Il appartient incontestablement au patrimoine culturel de l’Isola Maggiore et de sa petite communauté.
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Bonsoir,
Ce serait très chouette de m’envoyer des photos, mais il serait souhaitable qu’elles soient commentées.
Vous pourriez également leur joindre un projet d’article sur vos propres souvenirs, qu’après modération, je ferais paraître sous votre signature bien sûr.
Bien cordialement,
Jean WILMOTTE
Je suis moi aussi très émue par votre excellente initiative. Enfant, j’ai bien connu Gildo, je suis même allée chez lui sur son île, ainsi qu’à Herchies. Je possède des gravures, des sculptures et des bijoux créés par lui. Si vous le désirez, je peux vous envoyer des photos.
Très émue par cette rétrospective d’un grand ami très apprécié de notre famille et d’un large cercle d’amis belges vous remercie pour cette initiative. Je voudrais beaucoup la visiter et vous prie de remettre à la famille Sauro et aux habitants de l’île tutti le saluti de Bernadettequi n’a rien oublié.
Merci pour votre commentaire.
J’ignorais la contribution à la sculpture du Cheval Bayard.
Si vous pouvez m’apporter, sous forme d’un court article, des informations complémentaires, je me ferai un plaisir de les publier, sous votre nom bien sûr !
Très cordialement,
Jean WILMOTTE
Félicitation pour cette initiative qui garde le flambeau allumé sur une oeuvre UNIQUE.
(Telle que la rétrospective de Genval en 1987 et celle d’Ecaussine en 2002)
En complément:
Bartocci a contribué à la sculpture du Cheval Bayard à Namur
Son oeuvre jouit aujourd’hui d’une cote sur le marché des ventes publique (cfr artprice.com) ce qui est vulgairement le seul moyen d’assurer la mémoire d’un artiste sur le long terme…