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Le réveil de la Belle au Bois dormant

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Introduction

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Après un bon “coup de gueule” libérateur, il est recommandé de rebondir aussitôt sur une note joyeuse et pleine de vie.

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Dans un article précédent, rédigé en italien, je signalais que, comme Janus, l’Isola Maggiore était un être mythique à deux visages : d’un côté, la face publique d’un haut lieu du tourisme, de l’autre côté, la face privée de la vie d’une petite communauté sans enfant, sans jeunesse.

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Mais cette face privée est également divisée en moments, dont deux sont vraiment très contrastés:

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la majorité de l’année, en-dehors de la saison touristique.

les périodes privilégiées des vacances

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De fin octobre à mi-avril…

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L’Isola Maggiore se désertifie telle une ville fantôme du Far West.

Seulement, dix-sept résidents permanents !

C’est alors le calme, la sérénité, la solitude et le silence qui s’étendent à toute l’île.

L’Isola Maggiore semble s’assoupir, gagnée par une étrange langueur.

On n’y vit plus qu’au ralenti.

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La via Guglielmi semble abandonnée, morte…   30/12/2010

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Très souvent on y déambule sans rencontrer âme qui vive…      30/12/2010

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Sur la piazzetta San Francesco, tout est fermé. Les visiteurs ne sont plus qu’un souvenir !    –    30/12/2010

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La nuit, on se croirait dans une ruelle lugubre du Moyen Âge   20/03/2009

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Les périodes de vacances

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Tout semble renaître !

Presque toutes les maisons de l’île sont de nouveau occupées que ce soit par les isolani, les ex-isolanis, les descendants d’isolani et leurs familles et les isolani d’adoption…

Et surtout la jeunesse plus ou moins apparentée à l’Isola Maggiore !

Et le matin jusque 10 heures 30 environ (avant la première vague de visiteurs), ou le soir après 18 heures 30 (moment du reflux de l’essentiel des visiteurs encore présents), l’Isola Maggiore se transforme en un petit village italien, sans aucun engin motorisé, où règne joyeusement la jeunesse.

La via Guglielmi redevient une “piazza” où se déploient les multiples activités ludiques de la jeunesse et les distractions des plus anciens.

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Le football s’empare de la via Guglielmi…     –     21/07/2011

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Ainsi que le volley-ball…       –       15/08/2011

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… et le ping-pong…      –     8/08/2011

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Les vélos sont omniprésents, pour les petits et pour les grands…         –        16/08/2011

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On est loin de la foule des visiteurs qui, durant la journée, admirent curieusement les façades, les édifices les plus connus et photographient à tour de bras.

A ce moment, notre petite communauté, si heureusement rajeunie et provisoirement repeuplée, a reconquis son espace de vie et l’occupe avec une belle vitalité.

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Les plus anciens profitent de la “piazza” pour jouer aux cartes ou pour se réunir autour d’une brodeuse de dentelle pour de longs bavardages.

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Jeux de cartes des plus anciens dans un espace public redevenu le leur       –       15/08/2011

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Petits regroupements autour de l’une ou l’autre brodeuse de dentelle pour de longues parlotes de village    –    29/07/2011

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Et la vie communautaire se poursuit assez tard dans la via Guglielmi pour profiter de la fraîcheur vespérale enfin retrouvée et du plaisir d’être ensemble.

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Poursuite tardive des conversations, par petits groupes, dans la via Guglielmi          –         22/07/2011

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Enfin, les traces des jeux de la journée rendent moins hostile la nuit de la via Guglielmi.

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La rue semble encore occupée la nuit et atteste de la présence nombreuse et plus jeune des habitants     –     6/08/2011

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Et la table de ping-pong attend déjà les jeunes joueurs de demain matin…        –         6/08/2011

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Conclusion

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1)  L’été, l’isola Maggiore bénéficie d’une extraordinaire cure de jouvence dont elle a bien besoin.

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2)  Si vous voulez vraiment connaître la vie de l’Isola Maggiore, en appréhender un peu l’esprit de sa survie communautaire, l’âme réelle de l’Isola Maggiore, dormez une nuit sur l’île.

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