Le Blog de Fabienne et Jean Wilmotte

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Pluie intense dans la via Guglielmi

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Préambule

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Il y a un mois, jour pour jour, notre article s’intitulait «Orage, pluie, vent…enfin!».

Hélas, et heureusement, ce ne fut qu’une fausse alerte.

Très rapidement les beaux jours sont revenus avec un grand soleil et des températures dans les 25°.

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Hélas pour le niveau du lac, hélas pour les jardins, et donc pour les malheureux astreints à l’arrosage quotidien (dont Jean, Fabienne étant retournée huit jours dans la mère patrie)!

Heureusement pour nos hôtes et nos enfants venus profiter de la douceur de l’Italie!

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Mais aujourd’hui, plus de doute, ça y est, le ciel semble prêt à enfin ouvrir largement ses vannes.

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À Rome, ce matin…

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Dès l’aube, et durant toute la matinée, la capitale italienne a subi des pluies orageuses violentes.

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Pluies orageuses à Rome ce vendredi matin.
20 octobre 2011

Origine de la photo : http://www.youreporter.it/foto_Tiburtina_durante_il_nubifragio

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La protection civile italienne a enregistré 120 millimètres de pluie en moins de trois heures à Rome.

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Le total final fut de 180 millimètres de pluie.

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7.000 mille chutes de foudre ont été constatées dans la région.

Des stations de métro et des écoles ont du être fermées.

Des centaines de volontaires ont du être rappelés pour faire face à la situation.

De l’aube à quatorze heures, Rome a été pratiquement paralysée.

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Brève alarme à l’Isola Maggiore

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La météo annonçait également de la pluie durant toute la journée chez nous.

On prévoyait même un total de 76 millimètres pour la journée.

Et pourtant, à 13 heures 30, rien ne semblait venir confirmer cette prévision.

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Une amie, dangereusement proche des 80 ans, insulaire avertie, est alors venue nous apporter des olives préparées par ses soins.

Elle nous affirma qu’il ne pleuvrait pas aujourd’hui et qu’elle montait donc au sommet de l’île à la recherche de champignons.

Elle voulait également repérer les meilleurs endroits pour une nouvelle cueillette des olives demain avec Fabienne.

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Mais, à 14 heures, nous connaissions à notre tour la situation de Rome.

Déclenchement rapide et brutal du déluge, caractéristique très particulière du lac Trasimène déjà signalée précédemment (voir ici).

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A 14 heures 15, appel téléphonique inquiet de la fille de notre amie âgée.

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“Est-elle chez vous?”

“Non.”

“Elle est partie sans rien. Ni téléphone, ni parapluie!”.

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Nous sommes immédiatement partis, son fils et moi, à sa recherche sous le déluge.

Heureusement, plus de peur que de mal, car, alors que nous explorions les sentiers du sommet, sa fille nous a finalement prévenu que leur venait tout bravement de rentrer seule chez elle.

Mouillée…?

Non, trempée, bien sûr !

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Cette brève anecdote illustre un peu les liens étroits de la vie quotidienne de notre petite communauté quand le flot des touristes s’est tari pour quelques mois…

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L’Isola Maggiore sous la pluie

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Rassuré quand au sort de la maman de mes amis, transpercé de la tête aux pieds, j’ai décidé d’utiliser positivement mon retour ruisselant sous la pluie pour prendre quelques vues d’une Isola Maggiore inconnue des touristes.

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Je pense qu’elles permettent de saisir davantage encore le “voyage dans le temps“, l’échappée au réel quotidien que peut procurer un séjour sur notre île.

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Mais laissons donc parler les photos…

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L’Isola Maggiore désertée…

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Où sont les flots de touristes débarquant des “traghetti” et envahissant la piazzetta San Francesco ?

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Sous la pluie battante, les “isolani” ne se réuinissent plus sur les bancs de la piazzetta où ne restent plus que les oies, plutôt décontenancées elles-aussi…

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La pérennité séculaire et silencieuse

de la via Guglielmi…

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La via Guglielmi (Casa del Capitano del Popolo). Personne ! Seulement la pluie et le silence…

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La via Guglielmi (Centro Visite). Personne ! Seulement la pluie et le silence…

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La via Guglielmi (Palazzetto medievale – Casa Bartocci). Personne ! Seulement la pluie et le silence…

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Et l’écoulement d’eau et de boue

depuis le sommet de l’Isola

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Et alors il se reproduit un problème ancien mais toujours actuel de l’île : l’écoulement violent et ravageur de l’eau depuis le sommet de l’île, avec son cortège de

• ravinement des sentiers,
• d’affaissements de terrain, 
• de chutes d’arbres et de rochers, 
• de coulées de boue sur la via Guglielmi…

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Eau et boue s’écoulent du sommet de l’île…

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Cela coule, cela coule, cela va couler des heures durant…

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