Le Blog de Fabienne et Jean Wilmotte

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L’OSO, venant de l’Isola Maggiore et en route vers l’embarcadère construit à Tuoro-Navaccia par le Marquis Guglielmi

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Préambule

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Dans un article récent (23 octobre), j’ai eu l’occasion de vous présenter l’association ARBIT ( l’Association pour la restauration des barques traditionnelles des eaux internes) et mettre à votre disposition un article traduit au départ de leur très beau site internet.

Nous avons établi un accord de collaboration qui me donne l’autorisation de traduire certains de leurs articles et d’utiliser leur iconographie. Bien entendu la réciproque est tout aussi vraie.

Ils viennent de publier le 28 octobre un article très bien documenté intitulé “L’Oso e la regina…non la carpa“.

Ce titre est un jeu de mot très compréhensible pour ceux qui se sont déjà restaurés dans un des trois restaurants de l’Isola Maggiore : au menu, il y a toujours de la “carpa regina” !

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Introduction

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Et l’Oso me direz-vous ?

En fait, j’ai déjà présenté dans un bref article, le 13 septembre, la flottille du marquis Guglielmi dont l’Oso, un bâtiment à moteur au naphte,  était un des fleurons.

Et auparavant, le 9 septembre, un autre article a raconté l’histoire de la Villa Isabella Guglielmi.

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Grandeur :  un voyage royal

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Nos amis de l’ARBIT rapporte une anecdote qui illustre quelque peu la place de la Villa Isabella Guglielmi dans la vie aristocratique romaine et qui fut un moment de gloire pour l’Oso.

Vous trouverez ci-dessous de larges extraits traduits de cet article.

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Hélène de Savoie (1873-1952), troisième reine d’Italie

Origine de l’image : archiviostorico.blogspot.com

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Le 13 octobre 1933, la reine d’Italie, Hélène de Savoie, alors âgée de 60 ans, a débarqué à l’Isola Maggiore.

Elle y était invitée par sa dame de compagnie, Anna Guglielmi, belle-fille du marquis Guglielmi (1847-1911).

L’épouse de Victor-Emmanuel III arriva à la Villa Isabella à bord de l’Oso, bateau que le Marquis Giorgio Guglielmi di Vulci avait acheté quelques années plus tôt à Civitavecchia.

La Reine et son entourage embarquèrent à Tuoro-Navaccia où, en 1890, Giacinto Guglielmi, père de Giorgio, avait construit une jetée adaptée aux bateaux à moteur modernes.

Des centaines de personnes assistèrent à ce départ royal de l’Oso.

Malheureusement leur poids total provoqua l’écroulement de la jetée en bois sur laquelle cette foule s’était agglutinée pour assister à cet événement exceptionnel.

Les chroniques de l’époque rapportent qu’il y eût plusieurs blessés, quelques évanouissements et même un accouchement prématuré..

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La courte distance entre Tuoro-Navaccia et l’Isola Maggiore

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La courte traversée se termina par l’arrimage de l’Oso au Ponte verde (“Pont vert »), appontement couvert situé exactement sous les murs de la Villa.

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Le “Ponte verde” à l’Isola Maggiore

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La Reine ne limita pas son séjour au château-palais mais visita l’église proche de San Michele Arcangelo (“Saint Michel Archange ») dont les travaux de restauration étaient achevés depuis quelques mois.

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L’église San Michele Arcangelo (après restauration)

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Elle assista également à un concours de pêche organisé en son honneur par les habitants de l’île, et particulièrement enthousiaste, il semble même qu’elle voulut assister en personne à une sortie de pêche en compagnie des marquis.

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Ce fut donc un grand moment pour l’Isola Maggiore et… pour l’Oso !

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