Le Blog de Fabienne et Jean Wilmotte

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4) La Mer du Nord

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Grand vent du Nord et vagues moutonnantes à la plage de l’Isola Maggiore (21/10/2011)

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Préambule

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Cette mini-série a déjà fait l’objet de deux articles.

Le premier présentait la très belle description (1) qu’en offre Frances Mayes dans son livre “Bella Italia” et cherchait à l’illustrer de quelques photos récentes.

Cet écrivain concluait ainsi sa description :

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Je n’ai jamais vu décor aussi changeant.

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Cette fine observation rejoignait mon expérience quotidienne de nouvel insulaire et je décidai alors de créer cette mini-série.

Le second décrivait les tentatives du lac Trasimène pour “singer l’Océan” (2), ainsi que sa métamorphose occasionnelle en “Le Lac Jaune” (3).

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Introduction

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Belge, sitôt après la guerre 40-45, j’ai découvert la Mer du Nord car mes grands-parents m’emmenaient souvent à leur villa, plantée sur une dune à Duinbergen (Belgique).

Plus tard, mes parents ont pendant longtemps loué “à l’année” un appartement à Knokke.

Cela m’a fait découvrir la Mer du Nord l’automne et l’hiver, mes saisons préférées au littoral belge.

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Belle plage de Coxyde (24/10/2010)

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Comment exprimer la félicité de ces longues promenades, sur ces immenses plages quasi désertes, le visage aiguillonné par un vent violent, fantasque et parfois glacé.

Et la rumeur sourde et constante des rouleaux des vagues sombres et en même temps si blanches.

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Vendredi 21 octobre : la Mer du Nord !

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Ce jour-là, la Tramontane (“trasmontanus” = au delà des monts, en fait les Alpes) , vent du nord, s’est réveillé et a balayé le lac Trasimène et l’Isola Maggiore de très puissantes bourrasques.

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Montée en puissance progressive de la Tramontane

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Et l’Isola Maggiore, cette enchanteresse imprévisible, a ressuscité d’un coup mes souvenirs et mes impressions de jeunesse.

En me promenant sur la strada di lungolago, je me serais cru sur une plage belge.

Tout y était !

Des dizaines de petits moutons blancs frisait résolument le lac.

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Tout le lac se couvre de petits moutons blancs

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Le lac Trasimène se costume en une mer belge.

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Le vent froid et mordant du nord, les belles vagues blanches en rouleaux volontaires et têtus.

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Les belles vagues blanches venant mourir sur la végétation rocailleuse

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Vagues au bord de la strada di lungolago

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Mariage des éléments, les vagues, les rochers et les arbres…

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Seuls absents le sable, l’imprégnation saline et l’étendue grandiose des plages belges.

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Mais quelle beauté…

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Décidément, à chaque saison, l’Isola Maggiore a des trésors à offrir !

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