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Il Nuovo Anno in Iran

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Superbe composition de mon amie Zahra (Canada) en 2012 !

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Introduction

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Carte de l’Iran

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C’est en vivant une petite année en Iran, à Mashhad (Mechhed) (1966-1967), que j’ai concrètement pris conscience que la Fête de Nouvel An variait selon les peuples et les pays.

Banal, me direz-vous !

Oui, sans doute, mais jusque-là je ne m’étais jamais posé la question.

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De retour en Belgique, j’ai plusieurs fois pris plaisir à fêter le Nouvel An quatre fois au cours de la même année :

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• notre Nouvel An occidental,
• le Nouvel An orthodoxe (13 janvier 2012),
• la Nouvelle Année chinoise (23 janvier 2012, pour eux année 4709)
• Norouz (la nouvelle année iranienne, le 20 mars 2012).

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J’aurais pu y ajouter :

• la fête de Rosh Hashana, nouvel an de la religion juive (16-18 septembre 2012, pour eux année 5773),
• Raas Assana, nouvel an musulman (15 novembre 2012, pour eux 1433 hégire).

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Récemment, j’ai appris l’existence du nouvel an mongol (cette année le 22 février), Tsagaan sar.

Je lui ai donc consacré cette année un article.

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Nowruz : nouvel an persan

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Le 21 mars, premier jour du printemps, est également le premier jour du nouvel an persan.

Il s’agit d’une fête d’origine zoroastrienne, ancienne de plusieurs millénaires.

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Passionné d’astronomie, le Sultan Djalal-ud-din Malik Shah de la dynastie des Seldjoukides régnant sur l’empire perse, décide en 1074 de réformer le calendrier.

A cette époque, l’enjeu était de mettre en place un « calendrier musulman » beaucoup plus précis que le calendrier déjà  en place qui était fondé sur le visuel et les cycles lunaires, d’où ses imprécisions.

Un groupe de scientifiques, de religieux et d’érudits va s’atteler à la tâche avec à sa tête un homme d’exception : Omar Khayyam.

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Après quatre ans d’observations, Khayyam va fixer la longueur de l’année tropique à 365,24219858156 jours et inventer le calendrier Djalali (nom dérivé de Djalal-ud-din, son initiateur).

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Calendrier de type solaire, il fixe de façon claire le début de l’année (Nawroz), la longueur des mois et les “règles” d’intercalation des années “bissextiles”.

Ce calendrier exceptionnel de précision trouve ses racines dans les anciens calendriers perses de l’ Avesta et deviendra beaucoup plus tard le calendrier actuel de l’Iran et de l’Afghanistan.

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Coutume de Nowruz

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Durant le nouvel an iranien que les astrologues ont fixé le 21 ou le 22 mars selon les années, dans tous les foyers iraniens, la tradition veut qu’on apporte sur la table les haft sin, les Sept “S”, soit les sept éléments symboliques :

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1. Sabezi, de la verdure, en général du blé germé
2. Sib, une pomme
3. Serkeh, du vinaigre, symbole de fermentation
4. Sir, de l’ail, pour chasser les mauvais esprits
5. Sekeh, une pièce d’or et d’argent, symbole de richesse
6. Somagh, (sumac) épice souvent utilisée dans le Chelo kébab, symbole de bonne vie
7. Samanu, une sucrerie ressemblant au halva

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En plus, on ajoute le Coran, des oeufs peints, de la farine, et un bocal de poissons rouges.

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Au Nouvel An iranien, sept choses dont le nom commence par la lettre “S” en farsi (persan) !

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Une autre composition d’une amie persane.

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Les mois persans

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Dans le tableau suivant, sont indiqués les noms des mois iraniens et afghans et leur correspondance zodiacale.

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(*) : 29 jours pour les années “communes” – 30 jours pour les années “bissextiles“.

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Conclusion

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نوروز شما هم مبارك

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