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Le logo de la chaîne M6, TV française.

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Per i nostri amici italiani

Questo articolo racconta il giorno trascorso con un giovane giornalista-regista della ditta di produzione Patrick Spica Productions venuto da noi allo scopo di sviluppare un documentario sull’esperienza degli espatriati francesi e belghi in Italia.

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Questo documentario sarà trasmesso in seguito sul canale televisivo francese M6.

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Introduction

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Durant le mois de mai 2012, j’ai reçu un appel d’un  « journaliste », Monsieur Édouard Mounier, qui m’a dit préparer une émission sur les expatriés français vivant en Italie.

Il avait découvert notre blog sur le site EXPAT BLOG.

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Il souhaitait savoir si nous serions d’accord de participer à l’enregistrement de documents destinés à illustrer ce documentaire.

Comme il ne semblait pas trop déçu que nous ne fussions que de « petits belges », nous avons marqué notre accord. 😀

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D’autant plus que nous sommes toujours ouverts à tout ce qui est susceptible de mieux faire connaître notre extraordinaire Isola Maggiore, joyau du lac Trasimène!

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Patrick Spica Productions

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En fait, ce jeune journaliste–réalisateur travaille pour la firme de production Patric Spica Productions qui, elle-même, a, parmi tant d’autres,  un contrat de réalisation de documentaires (pas mal de minutes par an!) pour l’émission Mag 100% de la chaîne française M6.

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Patrick Spica Productions est une firme française privée dont la spécificité affichée est la polyvalence.

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Voici leur présentation sur leur site :

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PSP produit et réalise reportages, documentaires et enquêtes aux quatre coins de la planète et sur tous types de sujets.

Actualité, société, portraits, aventures humaines, PSP revendique des valeurs fortes et une sensibilité particulière pour la réalisation des programmes qu’elle signe.
En quelques années, la société a produit plus de 1.000 films, de 5 à 110 minutes, et affiche un prévisionnel de plus de 7.000 minutes pour la saison 2011/2012.

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Proximité, humanité, crédibilité, authenticité, rigueur et précision, elle s’attache à coller au plus près des réalités d’aujourd’hui et des hommes qui les façonnent par une écriture fluide et une caméra mobile qui privilégie toujours les séquences « live ».

Avec, fréquemment, des succès d’audience à la clé.

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Édouard Mounier

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Le jeune journaliste-réalisateur Edouard Mounier de Patrick Spica Productions.

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Ce jeune journaliste-réalisateur français de 29 ans est arrivé chez nous le 13 juin en fin d’après-midi.

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Il fut diplômé de l’IFP (Institut Français de Presse) au sein de la promotion 2007-2008.

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A peine arrivé, il créa d’emblée un contact chaleureux avec nos amis et nous, ses futurs interviewés, et mit tout le monde à l’aise.

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Par contre, il s’est aussi révélé très « boulot, boulot! ».

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” Très boulot, boulot ! “

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D’emblée, nous eûmes droit à un exposé clair et synthétique du script qu’il se proposait de suivre et à des précisions quant à la collaboration qu’il attendait de chacun.

Mais heureusement, tout au cours du travail en commun, il s’est avéré quelqu’un de très respectueux des personnes interviewés et de leur liberté d’expression.

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Seul petit défaut, mais ses règles professionnelles l’y obligeaient sans doute, il s’est avéré un phobique des étiquettes, (je fus psychiatre dans une autre vie! 😛 ) que ce soit la canette de Coca Light sur mon bureau, que ce soit la marque de pâtes Tagliatelle di Campofilone (pasta a l’uovo, lavorazione artigianale) dans la cuisine.

J’en passe et des meilleures…

Dès qu’il voyait une MARQUE, il réagissait comme Tartuffe dans la pièce de Molière :

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Comment ? Couvrez ce sein que je ne saurais voir.

Par de pareils objets les âmes sont blessées,

Et cela fait venir de coupables pensées.

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Je pense que ces malheureux doivent subir une formation spéciale de « démineur des MARQUES ». 😀

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Le premier soir

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Le soir de son arrivée (vers 19 heures), mon épouse Fabiana, hôtesse parfaite et cuisinière hors-pair, avait préparé en son honneur un excellent repas, typiquement italien.

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Saltimboca aux tomates séchées à l’huile d’olives et pecorino frais (plat principal du mercredi soir).

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Elle imaginait une soirée paisible passée à faire connaissance autour d’un bon repas.

La Pauvre !

Fasciné par la beauté de nos couchers de soleil, notre jeune stakhanoviste  a enchaîné de brefs interviews de Fabiana et de moi, puis quelques plans sur le repas avec nos deux invités belges, et enfin de nombreux plans sur le coucher de soleil au-dessus du lac Trasimène.

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Pour sa punition, il a du manger ses pâtes à la truffe réchauffée au micro-ondes (quelle horreur!), na !

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Le jeudi 14 juin matin

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La veille au soir, mes amis, de vieux renards à qui on ne la fait plus, avaient compris ce qui nous attendaient le lendemain et nous ont lâchement abandonnés sur le « champ de bataille » sous le vain prétexte d’une excursion à Florence.

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Le matin, je fis donc front tout seul et, in fine, … ce fut fort agéable.

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Nous avons parcouru ensemble la via Guglielmi (unique rue de l’Isola Maggiore).

La promenade fut entrecoupée par quelques commentaires de ma part au sujet des édifices rencontrés et par quelques brefs échanges (chiacchierata, « causette ») avec l’un ou l’autre « isolano » (habitants natifs de l’île).

Comme j’adorais, dans une autre vie, enseigner et que les papotages entre « isolani » font partie de mes plaisirs quotidiens, satisfaire notre jeune metteur en scène ne me fut pas pénible.

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Nous sommes ensuite montés au sommet de l’Isola Maggiore (il poggio), à la chiesa di San Michele Arcangelo,  pour apprécier les deux superbes points de vue sur le lac Trasimène, l’un vers l’ouest et l’autre vers l’est.

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Ensuite, notre cher réalisateur a souhaité que je lui montre un point de vue qui me tenait à coeur et qui me plongeait, à la limite, dans un état semi-extatique.

Je l’ai donc amené à l’esplanade de San Francesco, où il semble avoir trouvé son bonheur.

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Un lieu et un paysage extatique : l’approdo di San Francesco…

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Maintenant, cette séquence, filmée deux fois, sera-t-elle supprimée lors du montage final, on verra bien…

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Le jeudi 14 juin après-midi

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Ce fut surtout ma très chère Fabienne qui fut la vedette des enregistrements :

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sa gestion des déchets et son compost.

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Fabienne explique la raison d’utiliser un compost dans la gestion des déchets sur une île.

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dans son potager, présentation de son vécu face à cette expatriation.

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Fabienne partage son vécu positif, et parfois plus difficile, d’expatriée en Italie…

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les différences entre la cuisine italienne et la façon de cuisiner en France et en Belgique.

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Fabiana explique quelques différences entre la façon de cuisiner en Italie et en Belgique.

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ensuite, Fabiana en train de cuisiner et moi réduit au rôle de  «petite main ». Une belle démonstration de la suprématie de la mama italiana à la maison.

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Le jeudi 14 juin en début de soirée

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Pour finir en apothéose, les plats servis à table…!

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Un repas italien complet attend maintenant Edouard Mounier avec bien sûr…

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ses… ANTIPASTI !

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Conclusions

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La façon de travailler de ce jeune réalisateur, Édouard Mounier, me semble en parfait accord avec les valeurs affichées par la maison de production qui l’emploie : « proximité, humanité, crédibilité, authenticité, rigueur et précision ».

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J’ai eu l’impression de rajeunir et de retourner aux années où j’étais fréquemment interviewé par les chaînes de TV belges, et où je participais en direct à des table de discussion (« L’Écran Témoin »).

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Fabiana qui était un peu stressée au départ car elle veut toujours que tout soit parfait, a finalement trouvé l’expérience agréable et gratifiante.

Il faut dire qu’elle connait et maîtrise son sujet, la cuisine italienne !

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Les « isolani » (insulaires, soit 15 anciens pêcheurs, veuves de pêcheurs) ont apprécié de voir que l’on s’intéressait encore à leur petite île.

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Et maintenant ?

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Nous espérons tous que

le produit final sera à la hauteur de notre implication

et du travail de ce jeune réalsateur…

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Recevoir des réactions de téléspectateurs prouvant que la diffusion du sortilège de l’Isola Maggiore aura été perçu par certains d’entre eux !

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Wait and see !

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