Le coucher des cygnes
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Per i nostri amici italiani
In primo luogo riferiamo a un vecchio articolo che descrive la storia dei due cigni di Isola Maggiore.
Poi presentiamo la maestosità di questi animali e la loro sonnolenza al momento del tramonto.
Le foto sono accompagnate da due brani dal poema « Il Cigno ” di Sully Prudhomme, il primo Premio Nobel per la Letteratura, nel 1901.
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Introduction
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Dans un article précédent, nous avons eu l’occasion de vous raconter l’arrivée de Fiocco sur l’Isola Maggiore, sa solitude nostalgique, le don de Coco par le comte Lodovico di San Bonifacio et, après une valse hésation, leurs épousailles le 2 octobre 2011.
Aujourd’hui, nous vous présentons seulement quelques photos de leur endormissement dans une des deux darsena de l’Isola Maggiore à l’heure du coucher de soleil.
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Le « cygne », par Sully Prudhomme
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Ecoutons donc un extrait du poème « Le Cygne », écrit par Sully Prudhomme (1839-1907) dans son recueil « Les Solitudes » paru en 1869.
Cet extrait décrit la journée majestueuse de ce bel animal.
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Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil;
Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante…
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Coucher des deux cygnes et du soleil
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Attendant dans la darsena le retour d’un ami que je devais reconduire “à terre”, j’assistai en direct à leur coucher et, une fois de encore, le poème de Sully Prudhomme enrichit les photos présentées.
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Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
Où l’horizon brunit rayé d’un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L’oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.
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Très joli reportage !