Mouettes et Tramontane
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Ne pas oublier de cliquer sur les photos suivantes pour les agrandir !
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Per i nostri amici italiani
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Domenica 3 febbraio, sono stato costretto ad attraversare il lago Trasimeno nelle condizioni i più difficili che ho conosciuto dal nostro arrivo su Isola Maggiore.
Il 7 febbraio, il lago e il vento erano in parte placati.
Cosi, sono stato in grado di guardare il balletto dei gabbiani che giocano con il vento sulle onde.
Ecco alcune foto …
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Introduction
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Le dimanche 3 février, Fabienne rentrait de Belgique et je devais aller la chercher à l’aéroport de Perugia.
C’est à cette occasion que j’ai effectué la pire traversée du lac Trasimène depuis notre arrivée à l’Isola Maggiore.
La météo avait annoncé des rafales de vent à 50-60 km heure et le lac était franchement déchaîné.
Oui, cela peut lui arriver.
Voyez donc les articles suivants:
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Traversée sur le Trasimène en furie : 14/11/2004
Les métamorphoses du Trasimène (2) : Singer l’Océan & Le « Lac Jaune »
Les métamorphoses du Trasimène (3) : La Mer du Nord
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Je n’avais jamais connu de telles vagues et mon bateau n’arrêtait pas de s’élever sur une vague pour aussi vite retomber brutalement et ensuite être immédiatement relancée en hauteur.
J’avais l’impression de n’être plus qu’une crêpe qu’un dément un peu désarticulé faisait sauter sans cesse sur la poêle.
Les embruns se bousculaient en salves serrées contre mon pare-brise m’aveuglant complètement pendant de longs intervalles.
Je regrette fort de n’avoir pas pu faire de photo mais j’avais trop besoin de mes deux mains pour garder le cap face aux vagues et m’accrocher fermement à mon esquif.
Les photos ci-dessous de la bourrasque qui s’est levée en fin d’après-midi ce lundi 11 févrierne sont qu’un très faible reflet de ce que j’ai affronté le dimanche 3 février.
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J’ai eu fort envie de faire demi-tour mais vu la rareté des traghetti à cette période j’aurais alors condamné Fabienne à m’attendre bien longtemps à l’aéroport.
J’ai donc serré les dents et j’ai continué en regrettant pour la première fois de ne pas avoir mis mon gilet de sauvetage.
Le lendemain, deux « isolani » qui avaient vu dimanche mon bateau faire des sauts de cabri sur les crêtes des vagues, m’ont déclaré qu’ayant réussi traversé dans de telles conditions, j’étais devenu désormais un vrai « marinaio » comme eux.
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Le paysage « marin » du 7 février
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Le jeudi 7 février, j’allai me promener en fin d’après-midi vers la plage de l’Isola Maggiore.
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Le vent soufflait encore pas mal, mais bien sûr plus rien de comparable avec les excès de dimanche dernier.
C’était suffisant cependant pour donner au lac Trasimène un aspect plutôt « maritime ».
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Cette impression d’être au bord de la mer était renforcée par le jeu incessant des mouettes qui, toutes ailes déployées, affrontaient joyeusement le vent de face et, par moments plongeaient vers les eaux du Trasimène.
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Quelques photos
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De beaux vols en formation
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Quelques passages à fleur de rocher
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Et pourquoi pas au ras de l’eau
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Et l’apothéose, au ras de flots et des rochers !
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Conclusion
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Les mouettes, la Tramontane et le Trasimène m’ont ainsi offert un ballet enchanteur.
Je me suis laissé charmer pendant au moins une bonne demi-heure, en fait jusqu’à la tombée du jour.
J’eus conscience une fois de plus que l’Isola Maggiore, aussi petite soit-elle, n’arrête pas de surprendre par de multiples facettes des plus ensorcelantes.
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