Poème de Sully Prudhomme : le Cygne
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Il Cigno
Opera del poeta francese Sully Prudhomme
1839-1907
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Per i nostri amici italiani
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I nostri cigni sono senza dubbio divi di Isola Maggiore e sempre ammirati dai nostri visitatori.
Dobbiamo riconoscere che il loro candore e la loro sobria eleganza sono meravigliosi abiti alla nostra isola.
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Non riesco a resistere, e ancora una volta mi trovo a metterli in scena, utilizzando una poesia del poeta francese Sully-Prudhomme che ha ottenuto nel 1901 il primo Premio Nobel per la letteratura ….
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Introduction
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Les cygnes sont incontestablement des vedettes à l’Isola Maggiore et font souvent l’admiration de nos visiteurs.
Il faut bien reconnaître que leur blancheur éclatante et leur élégance tranquille constituent de merveilleux atours pour notre île.
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Je ne peux y résister, et, une fois de plus, je me surprends à les mettre en scène…
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Le poète, Sully-Pruhomme
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Voici quelques extraits de Wikipédia pour présenter ce grand poète français :
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René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme est né à Paris le 16 mars 1839.
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Fils d’un commerçant, René Armand Prudhomme … souhaite devenir ingénieur, …mais une crise d’ophtalmie le contraint à les interrompre.
Après avoir travaillé au Creusot dans les usines Schneider, il se tourne vers le droit et travaille chez un notaire.
L’accueil favorable réservé à ses premiers poèmes au sein de la Conférence La Bruyère, société étudiante dont il est membre, encourage ses débuts littéraires.
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Son premier recueil, Stances et Poèmes (1865) est loué par Sainte-Beuve et lance sa carrière.
Il renferme son poème le plus célèbre, Le Vase brisé, élégante métaphore du cœur brisé par un chagrin d’amour
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Au fil de sa carrière, Sully Prudhomme se détourne progressivement du genre sentimental de ce premier recueil – qu’on retrouvera encore dans Les Épreuves (1866) et Les Solitudes (1869) – pour adopter un style plus personnel alliant une recherche formelle qui le rattache au Parnasse avec un intérêt pour les sujets scientifiques et philosophiques.
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Il fut le premier écrivain à recevoir leprix Nobel de littérature, le 10 décembre 1901.
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Il est décédé en 1907.
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Le poème
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Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
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Mais ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphyr,
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux.
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Il cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
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Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
Il serpente et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d’une tardive et languissante allure.
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Tantôt il pousse au large et loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
Il choisit pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
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Puis quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
L’oiseau dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi les diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.
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Extrait de « Solitudes ».
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