Premiers pas vers le minimalisme… (1)
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Primi passi verso il minimalismo… (1)
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Quand elle m’accompagne dans notre pilotina sur le Trasimène, notre chienne Aïka se perd en de longues contemplations du lac.
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Per i nostri amici italiani
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La mia crescente passione per la fotografia mi fa esplorare nuove strade.
Dopo la tecnica HDR, guardo oggi sul movimento minimalisto in fotografia.
Dopo un ricordo di questo movimento in pittura negli anni ’60, ho impostato le linee principali del minimalismo in fotografia.
Sono anche associate alcune informazioni tecniche.
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Per ottenere più informazioni, clicca sotto:
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Minimalismo : Arte, Letteratura, Musica
Fotografia Minimale in Bianco & Nero : « Winter Minimalism »
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Introduction
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Je vous ai déjà fait part à plusieurs reprises de mon engouement croissant pour la photographie.
Vous en trouverez un bon résumé dans l’article suivant :
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La chasse aux détails est ouverte via Guglielmi !
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Suivant une trajectoire à vrai dire un peu en zig-zag dans mon exploration des innombrables ressources de ce monde nouveau, je vous ai présenté il y a peu une technique particulière :
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Mes premiers essais techniques HDR (1): la technique
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Aujourd’hui, je vous parlerai d’une mouvement relativement récent en peinture (les années 60) qui n’a pas manqué d’influencer de nombreux photographes : le Minimalisme.
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Le Minimalisme en peinture
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Le Centre Pompidou a consacré un dossier à ce sujet dans sa série «Un mouvement, une période ».
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En voici quelques extraits :
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Né aux Etats-Unis au milieu des années 60, interprété comme une réaction au débordement subjectif de l’ Expressionnisme abstrait et à la figuration du Pop art, le Minimalisme est caractérisé, entre autres, par un souci d’économie de moyens.
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Il hérite du célèbre principe de l’architecte Mies Van der Rohe « Less is more », des œuvres de Malevitch, et reconnaît le peintre abstrait Ad Reinhardt comme l’un de ses pionniers.
Le Minimalisme regroupe des artistes tels que Frank Stella, Donald Judd, Carl Andre, ainsi que Robert Morris et Sol Le Witt, mais qui vont s’en détacher rapidement.
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Carl André décrivait ainsi les peintures à bandes de Frank Stella :
« L’art exclut le superflu, ce qui n’est pas nécessaire.
Pour Frank Stella, il s’est avéré nécessaire de peindre des bandes.
Il n’y a rien d’autre dans sa peinture.
Frank Stella ne s’intéresse pas à l’expression ou à la sensibilité.
Il s’intéresse aux nécessités de la peinture…
Ses bandes sont les chemins qu’emprunte le pinceau sur la toile.
Ces chemins ne conduisent qu’à la peinture. »
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Si la sobriété extrême est bien l’une des qualités communes à l’œuvre de ces artistes, elle ne constitue pas, selon eux, un but en elle-même.
L’insistance sur cette caractéristique, qui présente leurs œuvres sous l’angle de la pauvreté, leur paraît un jugement réducteur au point qu’ ils rejetteront l’appellation de Minimalisme ou d’Art minimal.
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Leur travail et leur réflexion portent avant tout sur la perception des objets et leur rapport à l’espace.
Leurs œuvres sont des révélateurs de l’espace environnant qu’elles incluent comme un élément déterminant.
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Le Minimalisme a profondément marqué l’évolution de l’art contemporain.
Incarnant la tendance américaine dominante à la fin des années 60, il a suscité de nombreuses réactions.
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Le minimalisme en photographie
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Les villageois le découpe en fine tranche et les font sécher puis les mange dans le dhal-bhat l’hiver.
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Dans une contribution intitulée « Et si on essayait le minimalisme… », le photographe Julien Dorol, a clairement démontré sur son blog que le minimalisme constitue un prolongement naturel de la démarche photographique quotidienne.
Il a également décrit l’évolution personnelle qui l’a amené progressivement à cette forme particulière de photographie :
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On oublie souvent que la photo est un art d’exclusion (ou on ne le dit pas assez).
Contrairement à la peinture ou au dessin, où l’on part d’une toile vierge pour y ajouter les sujets, nous partons toujours d’une vision désorganisée (la première que nous avons lorsque l’on met l’œil dans le viseur), pour aboutir à une composition épurée et structurée.
Le but étant d’éliminer du cadre tout ce qui ne sert pas la composition ou ne contribue pas à la narration.
Si j’ai pour habitude de traquer tous les éléments parasites qui subsisteraient dans mon viseur, je n’avais, jusqu’alors, pas véritablement poussé ce principe à l’extrême, comme savent si bien le faire certains photographes.
Puis, petit à petit, je me suis aperçu, que « moins il y en avait, plus cela me plaisait », et que cette tendance ne relève pas uniquement de mes goûts personnels, mais que de nombreuses personnes y étaient sensibles.
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Considérations techniques
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Dans l’article déjà cité, Julien Dorol signale d’emblée deux difficultés particulières :
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Si le minimalisme paraît simple, voir même simpliste, il est loin d’être chose aisée.
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D’abord, il faut réussir à exclure le maximum d’éléments du cadre, ce qui n’est pas forcément évident si le sujet se trouve dans un lieu très chargé, ou s’il n’est pas isolé.
C’est ce qui me semble le plus difficile.
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L’autre difficulté réside dans la rigueur que le minimalisme impose.
Forcément, s’il y a moins à voir dans une image, il faut que ce qui est visible soit percutant et présenté de manière rigoureuse, car toute l’attention du lecteur sera finalement portée dessus.
Et c’est là qu’est tout le secret du minimalisme : réussir à placer le sujet judicieusement dans le cadre, et surtout lui donner la bonne échelle par rapport à la surface de l’image.
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Dans un article en anglais, j’ai trouvé la description succinte de huit éléments à prendre en compte lors de la réalisation de photos minimalistes.
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A partir de cette lecture, je me suis constitué une fiche technique personnelle que je vous joins à tout hasard ci-dessous :
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Premiers pas dans cette voie… (1)
Sur le Trasimène…
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