Affligeante disparition des nénuphars blancs…
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Scomparsa affliggente delle ninfee bianche
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Origine : http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9nuphar_blanc
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Per i nostri amici italiani
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Sabato scorso, Umberto Chiappafreddo, il nostro amico e vicino di casa, mi ha mandato una foto della nostra darsena in 1994 con il commento seguente :
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« Ogni tanto… sento la nostalgia, di andare
a rovistare a quello che il tempo che fu.
Oggi ho ritrovato una dia del 09- 09-1994.Venti anni.
Allora, dentro la darsena, c’erano le ninfee.Bellissime di un fascino
misterioso e intrigante!!! »
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Così ho sentito parlare per la prima volta della scomparsa delle ninfee bianche del Lago Trasimeno tra il 1997 e il 1999.
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Per ulteriori informazioni, visitare il seguente sito Web:
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http://plestina.altervista.org/index.php?option=com_content&view=article&id=83&Itemid=145
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Introduction
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Samedi dernier 3 mai 2014, j’ai reçu de notre voisin et ami, Umberto Chiappafreddo, la photo ci-dessous accompagnée du texte suivant :
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De temps en temps, j’ai la nostalgie d’aller rechercher le temps passé.
Aujourd’hui, j’ai ainsi retrouvé une diapositive datée du 9 septembre 1994.
Vingt ans !
En ce temps-là, notre darse abritait des nénuphars blancs.
Magnifiques.
Un enchantement mystérieux et intriguant.
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Les nénuphars blancs du Trasimène
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Cette photo et ce texte m’ont amené à creuser un peu cette situation que j’ignorais jusque-là.
Je vous livre ci-dessous quelques-unes des informations recueillies à cette occasion.
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Les hydrophytes sont un type de plante qui vit immergé dans l’eau une bonne partie de l’année, voire toute l’année.
Leurs bourgeons dormants et leurs feuilles sont dans l’eau.
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Origine : E. Orsomando & A. Catorci – http://wwwbioitaly.casaccia.enea.it/wwwbioitaly/query/foto.asp?cod=IT5210018®ione=
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Parmi eux, on trouve le nénuphar, un hydrophyte « fixé », c’est-à-dire enraciné dans le sol, qui est doté de feuilles flottantes.
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Origine : idem
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Le long des rives du lac Trasimène, au milieu des nombreuses cannaies, on observa jusqu’en 1997-1999 une zone d’une profondeur ne dépassant pas un mètre et demi à deux mètres mètres et caractérisée par la présence enchanteresse et abondante de nénuphars blancs (hydrophytes émergents) et ainsi que d’autres associations végétales d’hydrophytes et de plantes subhalophiles (halophile: “qui aime le sel“).
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Cela recouvrait de larges espaces tapissés de feuilles flottantes et par moment de fleurs.
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Disparition des nénuphars blancs
du Trasimène
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C’est entre 1997 et 1999, soit en l’espace de deux ou trois ans, que l’on dut bien constater la disparition progressive de cette espèce végétale.
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Deux éléments semblent principalement responsables de cette triste situation :
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1) La réduction en nombre et en densité des cannaies.
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Cela entraîna la disparition des « trouées », c’est-à-dire ces portions du lac complètement entourées de cannaies et donc protégées des vagues et du vent.
Or ces « trouées » constituait l’habitat idéal des nénuphars.
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2) La présence des ragondins (Myocastor coypus), aussi appelé « castor des marais »
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Origine : http://rpmn.wordpress.com/tag/goliardia/
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Ces petits mammifères se nourrissent hélas des tiges et des fleurs des nénuphars et empêchent ainsi leur reproduction.
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Conclusion
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Il n’a pas été possible de déterminer si l’une des deux causes précitées prévaut sur l’autre, ou si, au contraire, c’est leur action conjuguée qui a abouti à cette disparition des nénuphars blancs du lac Trasimène.
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Des rhizomes ont cependant été conservés afin de mettre en sûreté cet élément de biodiversité.
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Malheureusement, les nombreuses tentatives pour réintroduire le nénuphar blanc au lac Trasimène ont échoué jusqu’à présent.
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Il existe actuellement un projet de réintroduction partielle au sein d’emplacements aquatiques clos à l’ Isola Polvese, possédant les mêmes caractéristiques que les « trouées » des cannaies du Trasimène, et hors de portée des ragondins.
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