L’Isola Maggiore séquestrée par le brouillard (2)
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Débarcadère et les deux darses
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Isola Maggiore sequestrata dalla nebbia (2)
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Pontile dei traghetti e le darsene
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Per i nostri amici italiani
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Nell’articolo precedente, ho cominciato a condividere l’atmosfera molto particolare che regna nell’Isola Maggiore quando è rinchiusa per giorni e giorni sotto una spessa copertura di nebbia.
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Continuo oggi con alcune foto, scattate allo stesso tempo, del pontile di Isola Maggiore e delle due darsene ubicate al nord-ovest dell’isola.
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Introduction
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Dans l’article précédent, j’ai commencé à tenter de partager avec vous l’atmosphère très particulière qui règne à l’ Isola Maggiore quand elle est enfermée pendant des jours et des jours sous une épaisse chape de brouillard.
Je vous ai présenté à cette occasion des photos d’une ballade de l’extrémité sud de la via Guglielmi (seule rue de notre île) jusqu’à la plage située elle près de la pointe nord de l’ Isola Maggiore.
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Je continue aujourd’hui avec quelques photos, prises à la même période, au pontile de l’Isola et à ses deux darses situées au nord-ouest de l’île.
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Les photos
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La piazzetta San Francesco où les touristes débarquent à l’Isola Maggiore.
Tout au fond on entraperçoit le point de départ du pontile des “traghetti”.
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La terrasse-jardin de “Il Molo”, le bar situé sur la piazzetta San Francesco.
Comme la photo précédente, cette vue dégage une atmosphère désertique d’abandon et de spleen.
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La première darse de l’Isola Maggiore (sud).
Même sentiment de suspension de la vie : peu de barques et la plupart bâchées car non utilisées…
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Le petit chenal d’accès à la deuxième darse.
En regardant bien, on distingue ( mal ! ) le phare du pontile et la silhouette de celui-ci.
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Après les deux darses, les arbres qui marquent l’extrémité nord de l’Isola Maggiore.
Le plus beau et le plus emblématique a malheureusement été arraché il y a quelques mois par une tempête.
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Conclusion
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Pour tenter de partager davantage, par une autre voie, l’essence de cette île noyée dans un épais brouillard, coupée de tout, à peine habitée, je vous propose de vous laisser bercer par le poème suivant du poète belge Maurice Carême (1899-1978)
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Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton ;
Le brouillard a tout pris
Autour de ma maison
Plus de fleurs au jardin,
Plus d’arbres dans l’allée ;
La serre des voisins
Semble s’être envolée.
Et je ne sais vraiment
Où peut s’être posé
Le moineau que j’entends
Si tristement crier.
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