Les splendeurs négligées de l’automne… I
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Promeneur flegmatique,
mais… toujours aux aguets à l’Isola Maggiore
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Gli splendori scordati dell’autunno… I
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Passeggiatore ozioso,
ma… sempre in agguato
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Per i nostri amici italiani
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Ancora sedici giorni senza una singola pubblicazione sul nostro blog !
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Di fatto, il mio recupero è lento e spesso mi lascia senza forza e senza grande gusto per qualsiasi iniziative .
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Ma ho finalmente ricominciato a fare alcuni passeggiate brevi, lenti che mi hanno dato agio di avvistare e fotografare i diversi e incantevoli colori dell’autunno.
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Introduction
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De nouveau seize jours sans une seule publication sur notre blog.
Ma convalescence est lente et me laisse souvent sans force, ni grand goût pour des initiatives quelconques.
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Enfin, je viens de reprendre de courtes et lentes promenades qui furent l’occasion de repérer et photographier à mon aise les différentes couleurs apportées par l’automne.
L’automne
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A cette période de l’année, l’Isola Maggiore est métamorphosée et bien loin de la photo souvenir ramenée par les touristes de l’été.
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Recherchant un texte susceptible de vous (re)-sensibiliser au charmes de l’automne, j’ai un extrait écrit par Louis Hémon et utilisé dans un cours en ligne de grammaire française sur internet.
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Il m’a plu et j’ai pensé qu’il constituerait une bonne propédeutique du regard face aux photos présentées ci-dessous.
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Les mises en exergue (gras, souligné) sont de ma responsabilité.
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Passage descriptif de Louis Hémon
dans “Maria Chapdelaine“
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Tout au long d’octobre les jours de gel et les jours de pluie alternèrent, cependant que la forêt devenait d’une beauté miraculeuse.
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Du feuillage des bouleaux, des trembles, des aunes, des merisiers semés sur les pentes, octobre vint faire des taches jaunes et rouges de mille nuances.
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Pour quelques semaines le brun de la mousse, le vert inchangeable des sapins et des cyprès ne furent plus qu’un fond et servirent seulement à faire ressortir les teintes émouvantes de cette autre végétation qui renaît avec chaque printemps et meurt avec chaque automne.
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La splendeur de cette agonie s’étendait sur la pente des collines comme sur une bande sans fin qui suivait l’eau, s’en allant toujours aussi belle, aussi riche de couleurs vives et tendres, aussi émouvante, vers les régions lointaines du nord où nul œil humain ne se posait sur elle.
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Mais voici que du nord vint bientôt un grand vent froid qui ressemblait à une condamnation définitive, à la fin cruelle d’un sursis, et présentement les pauvres feuilles jaunes, brunes et rouges, secouées trop durement, jonchèrent le sol .
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Les photos
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Ce premier lot de photos a été pris uniquement dans notre jardin.
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J’ai utilisé mon objectif Revuenon 50mm F/1,4 que j’ai décrit en détail dans un précédent article consacré lui aussi l’an dernier aux couleurs de l’automne.
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- Couleurs d’automne : le Revuenon 50mm, f/1,4
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Conclusion
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Il ne faut pas aller loin pour s’émerveiller de la beauté du monde autour de nous.
Et la lenteur est parfois à cet égard une aide précieuse…
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