Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (6) : XV° et XVI° siècles
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Tribune absidiale
Partie inférieure
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Gli affreschi del XV & XVI° secolo
nella chiesa di San Michele Arcangelo
( 6 )
Tribuna absidale
Parte inferiore
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Per i nostri amici italiani
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Presentazione dettagliata degli affreschi della parte bassa dell’abside del Chiesa di San Michele Arcangelo.
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Vista generale e schema esplicativo anche dettagliato.
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Nel testo francese si presenta anche degli elementi biografici e le caratteristiche pittoriche di Santa Lucia e di Santa Caterina d’Alexandria.
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Infine, una molto breve presentazione di Bernardino di Betto (« il Pinturicchio »).
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Introduction
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Dans l’article précédent (cliquez ICI), nous avons présenté de façon globale (architecture et fresques) la tribune absidiale et l’arc triomphal de la Chiesa di San Michele Arcangelo (XII° siècle) qui couronne la cime (309 mètres) de l’ Isola Maggiore.
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Aujourd’hui, nous allons décrire les fresques qui décorent la partie basse de l’abside.
Elles datent des XV° et XVI° siècles.
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Le schéma ci-dessous vous en donne une vue d’ensemble et devrait vous aider à les identifier aisément.
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Les oeuvres
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Elles sont présentées en partant de la gauche vers la droite.
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Gauche, bas, face à la nef
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h – Saint Sébastien (1°)
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Cette oeuvre, ainsi que la suivante, sont datées de 1506 et ont été réalisées par un même artiste, influencé par Pinturicchio.
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Pour avoir plus d’information sur saint Sébastien ou sur saint Roch, cliquez ici.
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Bernardino di Betto,
dit il Pinturicchio
1454-1513
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« Né à Pérouse, il suivit le Pérugin, chargé de la décoration de la Sixtine, et gagna l’estime de la Curie.
C’est Alexandre VI qui lui commanda son chef-d’œuvre, les fameux appartements Borgia (l’actuel musée d’Art religieux moderne) du Vatican.
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Pour le pontife espagnol « opulent et voluptueux », l’artiste s’est surpassé en effets bizarres et précieux.
Son surnom renvoie à la splendeur de ses couleurs et de ses ors.
Fidèle au style du XVe siècle, Pinturicchio refusa les multiples innovations artistiques des années 1500. »
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Mur gauche de l’abside
Partie basse
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h
Saint Sébastien (2°)
Saint Roch
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i – La Madone à l’Enfant
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l – Sainte Lucie
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Qui fut Sainte Lucie de Syracuse ?
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Vers 283 – Entre 303 et 310.
« Vierge et martyre dont le nom est illustré dans l’histoire de l’Église sicilienne, était issue d’une noble et très riche famille de Syracuse.
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Elle a souffert le martyre au début du IV° siècle, lors des persécutions de Dioclétien.
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Certains la font mourir en 303, d’autres en 304 ou même en 310.
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Sainte Lucie figure d’ailleurs parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf à Ravenne. »
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_de_Syracuse
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Sa représentation : éléments fréquents
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Le plat ou le calice où sont déposés ses yeux
La palme du martyre
L’épée ou le poignard, instrument de son martyre
Les bœufs qui n’ont pas eu la force de la déplacer
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n
Saint Antoine abate
Saint Bernardin de Sienne
Saint Sébastien
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A la base de cette fresque, on peut lire l’inscription suivante :
« HOC OPUS FECIT FIERI MADONNA GiOVANNA PER L’ANIMA DEL SUO MARITO SALVADORE »
( « La signora Giovanna a commandité cette oeuvre pour l’âme de son mari Salvatore » )
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Pour avoir plus d’information sur saint Antoine abate, cliquez ici.
ou sur saint Bernardin de Sienne, cliquez ici.
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Mur derrière l’autel
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o – La Madone à l’Enfant
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Cette fois, on trouve l’inscription suivante :
« QUESTA FE FARE DON RICHARDO DE BRITAGNA AL PRESENTE PLEBANO
A.D. MCCCCCVI »
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Sur le mur faisant face à la nef
à droite
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d
Saint Antoine
Sainte Catherine d’Alexandrie
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Qui « aurait » été
sainte Catherine d’Alexandrie ?
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D’après le récit de sa « Passion », l’empereur Maxence passant à Alexandrie en Égypte ordonna à tous ses sujets d’offrir des sacrifices aux idoles.
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Catherine, alors âgée de 18 ans, … fille du roi Costos, …avait appris les sciences et les arts, connaissait les poètes et les philosophes.
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Elle se rendit devant l’empereur et lui proposa une discussion.
N’osant répondre lui-même, il convoqua cinquante philosophes.
Catherine réfuta si bien leurs objections qu’ils s’avouèrent impuissants.
L’empereur les fit jeter dans un brasier et envoya Catherine en prison.
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Quelques jours plus tard, on la conduisit devant une énorme machine composée de quatre roues garnies de pointes.
Elle ne fut pas effrayée. On la jeta dedans, un ange l’enleva et la machine éclata, tuant une multitude de païens…
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Avant de mourir, elle demanda à Dieu d’exaucer tous ceux qui le prieraient par son intercession et de les conduire tous au paradis.
Le bourreau lui coupa le cou.
Les anges prirent son corps et le portèrent sur le mont Sinaï.
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L’origine de ce récit se place au début du IXe siècle (on n’a trouvé aucun témoignage antérieur sur Catherine).
Il fut écrit en grec on ne sait où.
Le culte de sainte Catherine se répandit rapidement après le IXe siècle.
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Elle a donné son nom au point culminant (2.602 m) de la presqu’île du Sinaï, le djebel Katherin et au monastère construit par Justinien au VIe siècle sur le lieu où l’on vénérait la révélation de Dieu à Moïse dans le buisson ardent.
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Source : https://www.universalis.fr/encyclopedie/catherine-d-alexandrie-sainte/
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Sa représentation : éléments fréquents
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Jeune fille noble portant une couronne
Roue garnie de pointes de fer
La palme, récompense du martyre
L’épée de sa décapitation
L’anneau du mariage mystique avec le Christ
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