Les métamorphoses du lac Trasimène (1)
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Le lac Trasimène est fantasque, changeant, protéiforme.
En le côtoyant quotidiennement, on en découvre chaque jour de nouvelles facettes.
On apprend à l’aimer et à… le respecter !
Dans cette mini-série, nous allons présenter différents masques et visages de ce si beau lac, en suivant quelques auteurs et en y ajoutant notre expérience personnelle.
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1) Le lac Trasimène vu par Frances Mayes
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Dans son livre, “Bella Italia” , Frances Mayes offre une description si vraie et tellement poétique du lac Trasimène et de ses nombreux visages, que je n’ai pas pu résister à vous en proposer un extrait en l’illustrant au départ des innombrables photos que j’accumule amoureusement depuis notre arrivée sur l’Isola Maggiore.
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« … Le paysage autour du lac Trasimène invite à sinuer, et qu’importe si la destination originale se perd dans une autre route.
Si près, si loin de ces villes magnétiques que sont Pérouse, Assise et leurs proches sœurs toscanes, les rives lacustres, calmes et verdoyantes, sont bordées de champs de tournesols et de blé.
Avec son périmètre de cinquante-quatre kilomètres, le lac constitue le plus grand bassin intérieur de la péninsule, et ses trois îles de verdure, Maggiore, Minore et Polvese, magnifient encore sa taille.
De petits ferrys bleus et blancs font la navette entre elles.
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Le lac paraît immense.
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Des ciels tumultueux jettent leurs ombres mouvantes et théâtrales sur des eaux bleues éblouissantes par les midis ensoleillés.
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Elles se teintent souvent d’argent glacé aux levers et couchers du soleil.
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Parfois, au départ de l’astre, la surface du lac renvoie un orange sale et criard, parsemé de lavande, et les collines autour se drapent de violet noir.
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Je n’ai jamais vu décor aussi changeant.»
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