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expatriation

Les restes de soldats romains dans le lac Trasimène ?

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Détection des premiers indices

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Les légionnaires romains vaincus, acculé dans le lac Trasimène par les troupes d’Hannibal – 21 juin 217 avant J.-C.

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Origine : http://www.strategietotale.com/forum/34-les-guerres-puniques/65063-la-bataille-du-lac-trasimene

Une erreur dans le dessin : à ce stade de son expédition en Italie, Hannibal avait perdu tous ses éléphants.

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Per i nostri amici italiani

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In questo articolo viene una traduzione illustrata di un articolo pubblicato sul sito amico : « Il Mio Trasimeno » :

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Clicca su l’indirizzo sotto per leggerlo in italiano :

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http://www.zoo2000.it/trasimeno/news.php?readmore=377

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Parla  della ricerca nel lago Trasimeno dei resti dei legionari romani che hanno cercato di fuggire i soldati di Annibale tra il lago e che ci sono annegati in – 217 (battaglia del Trasimeno).

Il martedi 14 maggio 2013, questa ricerca di livello universitario si è svolto tra Tuoro e l’Isola Maggiore, utilizzando due imbarcazioni attrezzate con un equipaggiamento molto specializzato.

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Introduction

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Schéma synthétique de la deuxième guerre punique.

Origine : http://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-homonymes/puniques/139832

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Dans ce blog, nous avons déjà présenté un récit détaillé de la bataille de Trasimène qui s’est déroulée le 21 juin en l’an – 217 avant J.-C., pendant la deuxième guerre punique, et qui a vu Hannibal vaincre le consul romain Caïus Flaminius Népos :

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Récit de Tite-Live de la bataille de Trasimène illustré de photos du lieu de l’embuscade

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Le Giornale dell’Umbria du 15 mais 2013 a publié un article écrit par Renato Casaioli et intitulé : « Soldati romani nel lago, spuntano le prime tracce ».

Cet article concerne une recherche actuellement en cours.

Cet article a également été repris sur le site « Il mio Trasimeno ».

Ci-dessous, nous allons à notre tour présenter en français l’essentiel de cet article et quelques extraits.

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Click below to continue – Clicca sotto per il seguito – Cliquez ci-dessous pour la suite

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Origine et organisation de cette recherche

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Cette recherche vise à retrouver des pièces archéologiques, des traces qui raconteraient et illustreraient la bataille du lac Trasimène.

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C’est le résultat d’un projet qui réunit, avec la bénédiction de la « Soprintendenza ai Beni Archeologici dell’Umbria », de nombreuses collaborations :

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  • la municipalité de Tuoro-sul-Trasimeno,
  • la Province de Perugia,
  • la Région ombrienne,

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Y participent également l’ ISMAR (Istituto di Scienze Marine) du Cnr (Consiglio Nazionale delle Richerche) de Bologne et la Route des Phéniciens.

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Sigles d’Ismar et de “La Route des Phéniciens”.

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Hypothèse de départ de la recherche

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Cette hypothèse de départ est présentée de la façon suivante :

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L’idée de base est que sur le fond du lac Trasimène, recouverte par une épaisse couche de sédiments, reposent encore aujourd’hui les vestiges de quelques soldats romains.

Cette théorie est renforcée par des études menées en 2004 et en 2005 pour le compte de la Région ombrienne qui affichaient des concentrations anormales de métal dans le bassin du lac avec le maximum de points dans la zone située entre TuoroPassignano et l’Isola Maggiore.

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En jaune, la zone contenant le maximum de points avec une concentration anormale de métal (recherche de 2004 et 2005)

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Or il s’agit de la zone où, selon l’historien grec Polybe, lors de la bataille du lac Trasimène, au cours de laquelle 16.000 légionnaires sont crtainement morts, certains soldats romains tentèrent de s’échapper en sautant dans l’eau, mais se noyèrent entraînés par leur lourde armure.

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Exemple de l’équipement d’un légionnaire romain.

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POLYBE

Livre III, chapitre XVII, traduction de Thuillier

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Il n’y en eut pas dont le sort soit plus déplorable que ceux qui furent surpris dans le défilé.

Poussés dans le lac, les uns voulant se  sauver à la nage avec leurs armes furent suffoqués, les autres, en plus grand nombre, avancèrent dans l’eau jusqu’au cou, mais quand la cavalerie y fut entrée, voyant leur perte inévitable, ils levaient les mains au-dessus du lac, demandaient qu’on leur sauvât la vie, et faisaient pour l’obtenir les prières les plus humbles et les plus touchantes, mais en vain.

Les uns furent égorgés par les ennemis, et les autres s’exhortant mutuellement à ne pas survivre à une aussi honteuse défaite, se donnaient la mort à eux-mêmes

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La recherche actuelle

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Le 14 mai 2013, embarquement sur deux barques dotées d’un matériel sophistiqué de recherche.

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Et donc, le 14 mai au matin, des savants de diverses universités italiennes et étrangères se sont embarqués à bord de deux bateaux à la recherche de restes de ces légionnaires romains.

A l’aide de matériel sophistiqué, incluant un sonar pouvant identifier la présence d’ objets même à grande profondeur, ils ont ratissé la zone du lac Trasimeno  située Tuoro et l’Isola Maggiore.

Une sorte de « fouille archéologique », peu banale car réalisée non sur terre, mais dans les eaux du lac.

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Le bip émis par le sonar qui explorait le fond du lac aux rayons X, scandait le temps écoulé sur les bateaux, temps ballotté entre l’émotion et la concentration des scientifiques.

Sur l’écran s’affichaient les données et les indications que l’appareil était en train  d’enregistrer.

Et, grâce à  cette étude sur le terrain, la présence d’objets enfouis à quelques mètres sous la couche sédimentaire serait effectivement confirmée.

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Et, sur la base du taux de sédimentation moyen estimé, les objets « non identifiés » remonteraient bien à plus de deux mille ans, appuyant ainsi l’hypothèse selon laquelle, sous les eaux du lac, reposeraient de fait des soldats romains morts en tentant d’échapper aux troupes d’ Hannibal.

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Luca Gasperini, coordinateur de la recherche – Maîtrise en Sciences Géologiques (“cum laude”).

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« L’acquisition des premières données – dit Luca Gasperini, coordinateur de la recherche -s’avère déjà très prometteur : une série d’enquêtes géo-magnétométriques, sismiques et radar ont déjà permis de rendre compte d’une série de « contacts » dans une localisation stratigraphique compatible avec les phases connues de la bataille de Trasimène en – 217 avant J.-C. ».

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Dans les prochains mois ?

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La quantité considérable de données recueillies ce 14 mai sera restructurée et étudiée.

Dans quelques mois, on saura à coup sûr si ces « contacts atypiques », détectés par le sonar, qui, depuis plus de deux millénaires, reposent silencieusement sous les eaux du lac Trasimène, sont des métaux et des ossements humains ou autre chose.

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Conclusion

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Entretemps, contemplant l’horizon et les eaux tranquilles du lac Trasimène, nous continuerons à nous représenter ce qui s’est déroulé sur ces berges il y a environ 2.200 ans

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