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expatriation

Isola Maggiore : une oeuvre négligée !

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Lunette en faïence

L’Assomption de la Vierge Marie

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Galileo Chini

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Lunette de faïence avec une représentation de l'Assomption de la Vierge Marie   -   Galileo Chini

Lunette de faïence avec une représentation de l’Assomption de la Vierge Marie – Galileo Chini

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Ne pas oublier de cliquer sur les images qui vont suivre pour les agrandir !

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Per i nostri amici italiani

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All’ Isola Maggiore c’è un’opera d’arte che viene spesso trascurata dai turisti.

Va detto che non è messo in valore nella sede attuale, al piano terra del Museo del Merletto.

È una rappresentazione dell’ Assunzione della Vergine Maria, creata da Galileo Chini.

Questa opera d’arte appartiene al movimento artistico italiano denominato, Stile Liberty.

Qui di seguito troverete diverse immagini mettendo in evidenza alcuni dettagli importanti.

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Introduction

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Localisation de l' "Assomption de la Vierge" de Galileo Chini, au rez-de-chaussée du Centre d'Information de l'Isola Maggiore.

Localisation de l’ “Assomption de la Vierge” de Galileo Chini, au rez-de-chaussée du Centre d’Information de l’Isola Maggiore.

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Au rez-de-chaussée du Centre d’information de l’ Isola Maggiore (Museo del Merletto), au fond de la salle est présentée une oeuvre fort intéressante :

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une lunette en faïencereprésentant « L’Assomption de la Vierge Marie », due à Galileo Chini.

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Cette oeuvre n’y est malheureusement pas bien mise en évidence et est de ce fait souvent négligée par les visiteurs.

Elle mérite pourtant que l’on s’y attarde quelque peu.

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Galileo Chini

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Le peintre et céramiste Galileo CHINI, 1873-1956.

Le peintre et céramiste Galileo CHINI, 1873-1956.

 Originehttp://www.gazzettinodelchianti.it/articoli/approfondimenti/73/notizie-su-bagno-a-ripoli/mostra-galileo-chini-antella.php#.UdHq_qz2NqM

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Dans Wikipedia nous extrayons les renseignements suivants au sujet de cet artiste :

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Click below to continue – Clicca sotto per il seguito – Cliquez ci-dessous pour la suite

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Il est né le 2 décembre 1873 à Florence  et est décédé dans cette même ville le 23 août 1956.

Cet artiste italien fut à la fois un graphiste, un architecte, un scénographe, un céramiste et un peintre du style Art nouveau du début du XXème siècle.

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Issu d’un milieu modeste, il fréquenta les cours de décoration de la Scuola d’Arte di Santa Croce, à Florence.

Il commença sa carrière comme ouvrier auprès de l’ usine de produits chimiques Pegna.

Puis il devint apprenti décorateur dans l’entreprise de son oncle paternel ainsi que par la fréquentation des boutiques des peintres Amedeo Buontempo et Augusto Burchi, ceci jusqu’en 1895.

De 1895 à 1897, il fréquenta par intermittence la Scuola Libera di Nudo à l’ Académie des Beaux-Arts de Florence.

À Florence en 1896 il créa en partenariat la manufacture Arte della Ceramica.

Il travailla aussi à San Miniato en décorant les fresques de la salle du conseil communal et l’église de San Domenico.

Ses travaux en céramique furent primés aux expositions internationales de Saint-Louis (1904) et de Bruxelles (1910).

En 1904,  il abandonna la manufacture Arte della ceramica et  il fonda la Fornaci di San Lorenzo réalisant des céramiques, vitraux, agencements d’intérieur, meubles en bois décorés de carrelages, céramiques et vitraux…

De 1908 à 1911, il occupa la chaire d’enseignant au Corso di Decorazione alla Regia Accademia di Belle Arti de Rome.

Au même moment il débuta en tant que scénographe théâtral.

En 1927, il obtint la chaire de décoration picturale à la Reale scuola di Architettura à Florence.

En 1938, il abandonna l’enseignement pour raisons d’âge.

Ensuite, avant sa mort, une grave cécité eut raison de son activité artistique

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Il a également travaillé à l’ Isola Maggiore suite à des commandes du marquis de Guglielmi.

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Il fut le principal artiste italien du style « Liberty » et du symbolisme qui régnèrent en Europe entre la fin du XIXème siècle et la première guerre mondiale.

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Art nouveau en Italie

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Présentons ici aussi quelques passages du texte qui y est consacré dans Wikipedia :

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Si l’Italie est moins citée que d’autres pays pour ses artistes et ses réalisations Art nouveau, cela est probablement dû à sa situation excentrée au regard du courant qui a traversé l’Europe généralement beaucoup plus au nord.

Mais l’Art nouveau y est néanmoins présent sous le nom de Stile Liberty (du nom du magasin londonien).

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Des artistes comme Raimondo D’Aronco, Ernesto Basile, Giuseppe Velati Bellini, Giovanni Beltrano, Giuseppe Brega, Carlo Bugatti, Galileo Chini, Pietro Fenoglio, Giovanni Michelazzi, Giuseppe Sommaruga, Giovanni Battista Bossi et Antonio Vandone y ont œuvré.

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L’Art nouveau est surtout présent à Milan et Turin, mais on en trouve d’autres exemples à Florence, en Sicile, etc…

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Milan offre en particulier deux rues qui concentrent la majorité des œuvres architecturales : la via Pisacane et la via Malpighi.

À Florence, l’architecte Giovanni Michelazzi y a réalisé plusieurs maisons dont le Villino Giulio Lampredi (1910) et la villa Broggi;

Reggio de Calabre, dont le centre fut détruit après le tremblement de terre de 1908, a été en partie reconstruite dans ce style « Liberty » notamment par Giuseppe Sommaruga.

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L’Art Nouveau a eu une phase artistique florissante surtout en Toscane, dans les petites villes avec un fort développement urbain dans la première moitié du XXème siècle, comme les zones résidentielles et touristiques de Bagni di Lucca, Montecatini Terme et Viareggio; .

Intéressant est le cas de la ville de Grosseto, où le stile Liberty a touché principalement le centre historique médiéval avec des bâtiments comme le Palais Tognetti (1910) ou le Palazzo del Genio Civile (1911).

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L’Assomption de la Vierge Marie

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Évolution du dogme

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Le récit apocryphe le plus ancien dont on dispose est le « Transitus Virginis ».

Il suggère au lecteur que le corps de la Vierge Marie ne subit pas les effets de la décomposition mais qu’il fut porté au ciel.

Le texte le plus ancien, est partiellement conservé en grec et plus complètement en éthiopien.

Il est attribué à un disciple de saint Jean.

La forme du texte remonte au IV-Vème siècle.

Mais l’exégèse révèle que le document contient des informations et des formes littéraires judéo-chrétiennes, qui valident l’hypothèse d’un archétype datant des II ou IIIème siècle.

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Entre le Vème et le VIème siècle, le « Transitus Virginis » fut largement diffusé dans le monde chrétien.

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Cela aboutit, entre 582 et 602, au décret promulgué par l’empereur Maurice instituant le 15 août comme jour férié en l’honneur de la « Dormition de la Vierge Marie ».

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L'Assomption de la Vierge, Le Titien, 1516-1518, Santa Maria dei Frari, Venise.

L’Assomption de la Vierge, Le Titien, 1516-1518, basilique Sainte Marie-Glorieuse des Frari, Venise.

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Ce n’est cependant que le 1er novembre 1950, que le pape Pie XII proclama le dogme de l’Assomption dans la Constitution apostolique « Munificentissimus Deus » (« Dieu très Munificent »).

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« Nous proclamons, déclarons et définissons que c’est un dogme divinement révélé que Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. »

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L’Assomption, oeuvre de Chini

Isola Maggiore

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L'Assomption, Galileo Chini, Museo del Merletto, Isola Maggiore.

L’Assomption, Galileo Chini, Museo del Merletto, Isola Maggiore.

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Voici une description de l’Assomption de la Vierge fourni par un des récits apocryphes :

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« Les Apôtres posèrent de corps (de Marie) dans le tombeau, en pleurant et en chantant, remplis d’amour et de tendresse.

Soudain une lumière céleste les entoura et ils furent jetés à terre tandis que les anges élevèrent dans le ciel le corps sanctifié ».

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Dans l’oeuvre de Chini, seule la dernière partie de cette description, l’Assomption corporelle de la Vierge Marie, est illustrée.

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La Vierge Marie est inscrite dans une mandorle.

La Vierge Marie est inscrite dans une mandorle.

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La Vierge Marie est entourée d’une mandorle (vient du mot italien mandorla qui signifie amande)..

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La mandorle… est une figure géométrique dessinée à l’aide de deux cercles.

À l’intersection de ces deux cercles est installée une personne.

Elle indique donc la personne par laquelle il faut passer pour parcourir le chemin entre les deux cercles, les deux hémisphères ou les deux mondes, l’un terrestre et l’autre céleste.

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Elle ne cesse d’intercéder pour cette chrétienté là-haut dans le ciel où elle s’élève, le regard et les bras dirigés vers le bas en signe d’accueil de la communauté des chrétiens.

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La Vierge Marie, Mère de la chrétienté.

La Vierge Marie, Mère de la Chrétienté.

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C’est la Vierge Marie en tant que Mère de la Chrétienté qui est ici représentée ici.

 

Les peds de la Vierge Marie reposent sur un nuage emmené vers le haut par les anges.

Les peds de la Vierge Marie reposent sur un nuage emmené vers le haut par les anges.

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Le nuage sur lequel reposent les pieds de Marie symbolise da montée vers le ciel.

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Un des anges.

Un des anges.

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Un choeur d’anges y accueille la Vierge Marie.

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" Elle est montée au ciel ";

” Elle est montée au ciel “

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Le sujet de l’oeuvre est clairement énoncé au bas de celle-ci.

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Le lieu de création, Fornaci di San Lorenzo, est clairement indiqué.

Le lieu de création, Fornaci di San Lorenzo, est clairement indiqué.

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La provenance de l’oeuvre est signalée dans le coin inférieur droit de celle-ci.

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Conclusion

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Cette oeuvre présentée à l’Isola Maggiore est trop souvent négligée par les visiteurs alors qu’elle est porteuse d’une importante tradition chrétienne et  qu’elle s’inscrit dans un courant artistique italien lui aussi souvent méconnu.

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Dans un prochain article, nous reviendrons sur l’oeuvre de Galileo Chini

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