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Chahar shambe Soori

Festa persiana del fuoco di questa notte

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Chahar Shanbeh Suri

Source : http://www.farsinet.com/noruz/charshambeh2.html

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Per i nostri amici italiani

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Ho avuto il privilegio di fare il mio ultimo anno di medicina ( 1966-1967 ), in Iran, all’ Ospedale Imam Reza di Mecched.

E, a causa di questo soggiorno e di questo spaesamento incantevole, ho tenuto un vero e proprio attaccamento alla lingua e alla cultura persiana.

Ecco perché parlo brevemente oggi della festa persiana del fuoco di stasera

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Da leggere : http://www.diruz.it/2012/03/13/chaharshambe-suri/

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Introduction

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Comme j’ai déjà eu l’occasion de le raconter, j’ai eu la chance de vivre une petite année en Iran, en 1966-1967, à l’occasion d’un échange d’étudiants (un “dinosaure” par rapport aux Erssmus d’aujourd’hui) entre l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et l’Université de Mashad (province du Khorasan, Iran).

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Carte d’Iran   –   Cliquez dessus pour l’agrandir !

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Voici quelques renseignements de base fournis par Wikipédia au sujet de cette ville iranienne :

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Mechhed ou Mashhad

( en persan : مشهد )

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Elle est la deuxième plus grande ville d’Iran et une des villes les plus saintes du chiisme.

Elle attire vingt millions de pèlerins chaque année.

Située au nord-est de l’Iran, capitale de la province du Khorasan-e-rasavi située à plus de 900 km à l’est de Téhéran.

Elle est surnommée la ville aux mille visages.

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Mashhad signifie « lieu de martyr », d’après la mort par empoisonnement, en 818, du huitième imam des chiites duodécimains, l’imam Ali ar-Ridâ par le calife abbasside Al-Ma’mûn.

C’est cet empoisonnement, deuxième grande perte des musulmans chiites après le « massacre » de Karbala (680), qui a conféré à Mashhad son rôle de ville religieuse et de lieu de pèlerinage pour tous les chiites duodécimains.

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Mashhad abrite le sanctuaire où fut enterré, au début du IX° siècle, l’Imam Reza, le huitième Imam des chiites.

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Un pavillon de l’ Hôpital Imam Reza, construit en 1935 à Mecched.

Source : http://www.trekearth.com/gallery/Middle_East/Iran/East/Khorasan_Razavi/Mashhad/photo1218407.htm

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Cliquez sur la vignette pour obtenir un agrandissement.

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J’y ai effectué la dernière année de mes études de médecine à l’ Hôpital Imam Reza.

Cette possibilité fut le résutat du fait que le professeur R. Boulvin (Bool Ven, pour la prononciation par mes amis persans), chirurgien belge et agrégé de l’ULB, avait pris la direction du service de chirurgie en 1962.

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Tombe du Professeur Roch Boulvin à Mechhed.

Source :  http://www.flickr.com/photos/yahaf/5693963095/lightbox/

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J’ai gardé un excellent souvenir de cette période de vie des plus dépaysantes.

J’ai également gardé une réelle nostalgie de la culture persane au point que je me suis remis à l’étude du farsi depuis mon arrivée à l’Isola Maggiore.

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Cela vous explique la raison d’être des articles ci-dessous dans ce blog :

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فارسی

سال نو مبارک   –   Joyeuse nouvelle année !

Omar Khayyâm : « rayon de lune »

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C’est aussi ce passé qui m’amène à évoquer brièvement la fête persane de ce soir.

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 Chahar shambe Soori

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Cette fête persane est liée à l’arrivée toute proche de Neurouz (vendredi prochain), le Nouvel An iranien, célébré cette année le jeudi 20 mars,  à 17:57 et 7 secondes (heure italienne).

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Ce sera l’année 1393 !

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Une iranienne saute au-dessus d’un petit feu de joie à l’occasion de Chahar shanbeh suri.

Source : http://laregledujeu.org/iranlibre/2011/03/15/813/ce-soir-les-iraniens-jouent-avec-le-feu/

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A l’occasion de cette fête, de très nombreux iraniens ont pour tradition de sauter au-dessus de petits feux de joie dans cette nuit du mardi au mercredi qui précède l’équinoxe du printemps.

En sautant, il faut  prononcer l’incantation rituelle suivante :

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« Zardî-ye man az to, sorkhî-ye to az man »

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« Je te donne mon jaune (symbole de faiblesse)

Je prends ton rouge (symbole de force). »

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Notons que ce rituel a été hérité de la Perse préislamique et remonterait à 1725 avant J.-C.

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Des enjeux politiques ?

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De fait, au cours des dernières années, cette fête iranienne fut l’occasion de mouvements de mauvaise humeur, voire de protestation en Iran.

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C’est ainsi que dans Le Figaro du  17/03/2010, on avait pu lire sous un titre évocateur  les informations suivantes :

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« La Fête du feu ravive la fronde iranienne »

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Passé sous silence par la République islamique avant d’être récemment ravivé, le chahar shanbe souri (ou « fête du feu ») est un véritable exutoire pour une jeunesse iranienne en mal de loisirs et en quête de liberté.

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Pour un régime dont la légitimité n’a jamais été autant mise à mal, ce défouloir social n’est pas vu d’un bon œil.

Craignant une nouvelle vague de protestation, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a prévenu, dès samedi, ses détracteurs.

Cette fête n’a « aucune base religieuse. Elle apporte beaucoup de dégâts et de corruption et il est approprié de l’éviter (…)

C’est une sorte d’adoration du feu», a-t-il déclaré à l’agence de presse Irna. Un responsable de la police, dont les équipes ont été déployées en renfort à Téhéran, a, lui, demandé aux familles de «fêter chahar shanbe souri près de leur maison» car les policiers empêcheront «tout rassemblement sur les principales artères».

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