Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (7) : XV° et XVI° siècles
Tribune absidiale
Partie supérieure
.
.
Gli affreschi del XV & XVI° secolo
nella chiesa di San Michele Arcangelo
( 7 )
Tribuna absidale
Parte superiore
.
.
.
.
.
.
Per i nostri amici italiani
.
Come l’abbiamo già detto, nel 1446, il « Maestro dei Trittico di Camerino » dipingeva l’ultimo affresco della’ parete sinistra, una Deposizione nel sepolcro, e ad angoloSan Bernardino da Siena
.
« Pochi anni dopo, si decise pero di realizzare un cielo più organico di affreschi, nella zona della tribuna absidale, affidati attorno al 1460 ad una importante bottega artistica folignate, guidata probabilmente da Pietro di Giovanni Mazzaforte.
.
Lo stile è ormai aggiornato sul linguaggio rinascimentale florentino di Beato Angelico e Benozzo Gozzoli, più volte attivi in Umbria.
.
.
Il cielo comprende :
.
- sull’arcone trionfale,
.
Verso la navata: in alto l’Annunciazione,
con l’Angelo annunciante ( a),a sinistra, quasi dei tutto perduto,
e la Vergine annunciata (b)a destra.
.
Al centro la figura, dei Padre Eterno (c)
.
Nel sottarco sono raffigurati, a mezzo busto, Cristo Fra gli Apostoli (e)
.
.
- Sulle vele della volta a crociera, i quattro Evangelisti (f) ».
.
Source : la documentazione messa a disposizione dei visitatori della chiesa San Michele Arcangelo
.
Sotto troverete un schema per localizzare comodamente queste diverse opere.
.
Numerose foto vi permetteremo di apprezzarli..
Il testo francese comporta in più di numerose notizie sugli artisti e sui personaggi rappresentati..
.
.
.
.
.
Introduction
.
.
Cet article est sans doute un peu plus long que d’autres.
.
En fait, mon goût pour l’histoire de l’art et ma sensibilisation à l’exégèse du Nouveau Testament (fin d’adolescence et début âge adulte : suivi de nombreuses conférences à Lumen Vitae, créé à Bruxelles par la compagnie de Jésus), m’ont entraîné à approfondir certains des thèmes des fresques.
.
Cela se justifiait à mes yeux par le fait que cette partie des fresques a été conçue comme un tout structuré et uni.
Et pour admirer, n’est-il pas mieux de comprendre et de saisir le contexte de l’œuvre ?
.
.
Entrons dans le vif de notre sujet du jour !
Après quelques années il fut décidé de réaliser dans la partie supérieure de la tribune absidiale un ensemble plus organique de fresques en veillant à les assembler au sein d’une combinaison plus structurée.
.
Ces réalisations furent confiées aux alentours de 1460 à un important atelier artistique de Foligno, probablement dirigé par Pietro di Giovanni Mazzaforte.
.
.
.
Pietro di Giovanni Mazzaforte
1404-1463
.
Il fut le chef de file de l’école de Foligno du Quattrocento (XV°).
.
Son style a des tendances néo-giottesques, modérément ouvert au goût tardo-gothique.
.
.
.
.
Mais le style est déjà aligné sur le langage pictural de la Renaissance florentine de deux peintres qui furent plusieurs fois actifs en Ombrie :
.
.
Fra Angelico
.
.
.
.
.
- techniques d’ombre et de lumière, de perspective et d’anatomie maîtrisées
- peinture spirituelle qui ne porte que peu d’attention au détail terrestre
- fonction didactique et valeur mystique de la lumière
- représentation de la figure humaine
.
.
.
.
Benozzo Gozzoli – 1420 ou 24 – 1497
.
.
.
.
.
- élève de Fra Angelico
- un des peintres majeurs de l’école florentine
- narrateur habile
- « très grande richesse d’invention dans ses animaux » (Vasari)
- style souvent sec et mécanique (formes agréables et rustiques)
- sujets recouverts de nombreux ornements
- couleurs toujours vives (parfois criardes et tapageuses)
.
.
.
.
Voici la composition artistique structurée, située au niveau de la face antérieure de l’arc triomphal, dirigée vers la nef :
.
L’Annonciation avec à gauche l’Ange annonciateur (a) et à droite la Vierge qui reçoit l’Annonce (b).
Le Père Éternel (c), situé en haut, au centre de l’arc.
.
.
.
.
.
.
.
Arc triomphal,
surfaces face à la nef,
a, b – L’Annonciation
.
.
Le thème de l’Annonciation est très fréquent dans l’art chrétien
.
.
.
.
.
.
.
.
a – L’Ange annonciateur
.
.
Cette fresque est complètement délabrée !
.
.
.
.
.
.
.
b – La Vierge « annoncée »
.
.
.
.
.
Le thème de l’Annonciation est très fréquent dans l’art chrétien
.
.
Évangile selon Luc
1, 26-38
.
« Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie.
.
Étant entré où elle était, il lui dit : « Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; [vous êtes bénie entre les femmes]. »
.
Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation.
.
L’ange lui dit : « Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu.
Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus.
Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura point de fin. »
.
Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point l’homme ? »
.
L’ange lui répondit : « L’Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre.
C’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois-ci est le sixième pour elle que l’on appelait stérile, car rien ne sera impossible pour Dieu. »
.
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon votre parole ! »
.
Et l’ange la quitta.»
.
.
.
.
.
.
.
.
Sa représentation : éléments requis
.
Marie se doit d’être présente comme « annoncée » et l’archange Gabriel comme « annonciateur ».
Dieu le Père peut être présent ou être précédé des anges dans les cieux.
Le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe se trouvera entre les deux principaux protagonistes.
Marie, surprise souvent dans sa lecture des textes, est dans sa maison, proche de son jardin clos.
.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Annonciation
.
.
.
.
.
.
Arc triomphal, l’intrados
e
Le Christ en buste, entouré des Apôtres
.
.
Pour rappel : intrados = « Surface intérieure et concave d’une voûte, d’un arc, d’un cintre ».
.
.
.
e – Le Christ
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
e – Apôtres
.
.
À LA DROITE DU CHRIST
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Cliquez ci-dessous pour la suite – Clicca sotto per il seguito – Click below to continue
.
.
.
.
.
.
.
.
À LA GAUCHE DU CHRIST
.
.
.
.
.
.
.
.
Voûte sur croisée d’ogives
f – Les 4 Évangélistes
.
.
.
.
.
.
.
.
Saint Luc
.
.
.
Luc est un personnage dont on ne sait quasiment rien, mais qui a exercé au cours des années 80-90 une importante activité littéraire sur plusieurs textes du Nouveau Testament.
.
La tradition chrétienne le considère comme l’auteur de l’évangile qui porte son nom ainsi que des Actes des Apôtres.
.
Luc, rompu à la pratique d’un grec littéraire et à la culture hellénistique, n’en connaissait pas moins très intimement la religion juive et l’exégèse rabbinique3.
.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_(%C3%A9vang%C3%A9liste)
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Sa représentation : éléments fréquents
.
En train d’écrire l’Évangile
En train de peindre un portrait de la Vierge Marie
Parmi ses attributs : le livre et le bœuf ailé
.
.
.
.
.
.
Saint Marc
.
.
.
Le texte de l’évangile selon saint Marc ne dit rien rien de son auteur.
.
Ni apôtre, ni homme célèbre on ne sait rien de saint Marc.
.
La tradition la plus ancienne, remontant à Irénée de Lyon mort en 202, affirme que Marc l’évangéliste était un disciple et un interprète de l’Apôtre Pierre.
.
Bien longtemps l’évangile selon Saint Marc est resté dans l’ombre des trois autres : Mathieu, Luc et Jean.
Plus court avec seulement 16 chapitres et donc plus concis, ce texte ne s’encombre pas de détails ou d’envolées spirituelles ou théologiques.
Il a été écrit pour être appris par cœur et récité lors des assemblées liturgiques.
.
Les exégètes sont d’accord aujourd’hui pour reconnaitre l’évangile selon saint Marc comme étant le plus ancien des quatre textes de l’Évangile de Jésus-Christ.
.
Source : http://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Saint-Marc/Qui-est-l-evangeliste-saint-Marc
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Sa représentation : éléments fréquents
.
Homme d’âge mûr
Vêtu de tunique et du pallium
(vêtement rectangulaire de l’Antiquité romaine, pièce d’étoffe sans couture
qui se portait comme un manteau, parfois à même la peau ou sur une tunique).
Souvent en train d’écrire l’Évangile.
Attribut : le lion ailé.
.
.
.
.
.
.
Saint Matthieu
.
.
.
Personnage juif lié à la Galilée qui apparaît pour la première foi dans les Évangiles synoptiques, où il est appelé soit Matthieu, soit Lévi.
Il y est décrit comme un publicain percepteur d’impôts, qui rejoint Jésus pour devenir un de ses douze apôtres.
.
Évangiles synoptiques (ceux de Luc, Marc et Matthieu) :
ils montrent certaines similitudes dans leur manière de présenter l’histoire et l’enseignement de Jésus :
plusieurs épisodes y sont relatés qui, pour les trois évangiles ou deux d’entre eux, emploient des mots et des phrases quasiment identiques
.
Pour les historiens modernes, il convient de dissocier l’apôtre Matthieu et le rédacteur de l’Évangile dit « selon Matthieu ».
.
Ce livre a probablement été composé dans les années 80-90, sans doute à partir d’une version de l’Évangile selon Marc à laquelle ont été adjointes des paroles de Jésus (des logia) issues de ce que les spécialistes appellent la Source Q.
.
Source Q : source hypothétique et supposée perdue qui serait à l’origine des éléments communs aux évangiles de Matthieu et Luc, absents chez Marc.
Il s’agirait d’un recueil de paroles de Jésus de Nazareth qui daterait des environs de l’an 50.
.
Il n’existe, dans l’historiographie récente sur les origines du christianisme, aucune information concernant l’apôtre Matthieu. Il n’apparaît que dans le Nouveau Testament.
.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_(ap%C3%B4tre)
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Sa représentation : éléments fréquents
.
Homme d’âge mûr portant la barbe
En train d’écrire son Évangile sous l’inspiration de l’ange
Attribut comme apôtre : le livre
Attribut comme martyr : la hallebarde
.
.
.
.
.
.
Saint Jean
.
.
.
Juif du I° siècle devenu disciple de Jésus.
Dans les évangiles synoptiques et le livre des Actes des Apôtres, ainsi que dans une fin ajoutée à l’Évangile de Jean, « Jean, fils de Zébédée », apparaît dans les premiers de la liste des douze apôtres avec son frère Jacques dit le Majeur.
.
La tradition chrétienne attribue à l’apôtre Jean l’Évangile de Jean (elle identifie l’apôtre au « Disciple que Jésus aimait »), ainsi que trois épîtres, et l’Apocalypse : c’est le corpus johannique.
.
Cette paternité est contestée, cependant, par un grand nombre d’historiens modernes.
.
Certains de ces historiens assimilent l’auteur de l’Évangile dit « selon Jean » à Jean le Presbytre ( en sa jeunesse, un riche patricien habitant Jérusalem ) et non à l’apôtre Jean.
Mais cette hypothèse reste contestée et fait l’objet de discussions.
.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_(ap%C3%B4tre)
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Sa représentation : éléments fréquents
.
Jeune homme sans barbe (pas le cas ici!)
Avec un aigle et un livre ouvert
Calice avec un serpent (sources apocryphes)
Cuve d’huile bouillante
.
.
.
.
.
.
.
.
.