Des pré-Néanderthaliens sur l’Isola Maggiore…?
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Un coup de gueule !
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Après maintenant, 32 mois de vie sur l’île, notre conviction à cet égard n’a fait que s’ancrer davantage dans ce lieu si spécial d’Ombrie.
L’immense majorité de nos visiteurs sont très respectueux de l’environnement de l’Isola Maggiore et aident à en préserver tout le charme.
Nous supportons d’autant plus mal que certains “pré-Néanderthaliens” (pour rester poli, nous nous refusons à contre-coeur à leur attribuer des épithètes plus “Haddockiens”!) malmènent ou mutilent par leur imbécilité toute la beauté qui les accueille.
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Quelques exemples…
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L’église de San Salvatore, sanctuaire roman du XIIème siècle
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Quelques “pré-hominidés” se sont amusés à en briser les fenêtres à l’aide de grosses pierres qui ont, en outre, détérioré le pavement.
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Les nombreux panneaux d’orientation mis à la disposition des visiteurs
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Ces panneaux sont évidemment utiles à TOUS les visiteurs pour faire le choix de leur itinéraire dans le dédale des différents chemins et sentiers de l’Isola Maggiore (voir dans la colonne de gauche, la CATEGORIE “SENTIERS“).
Et bien, dans les photos ci-dessous, vous constaterez aisément les dégâts occasionnés à l’un de ces panneaux par un autre malotru.
Furieux de constater que le point rouge du panneau indiquant la position s’était affadi avec pluie et soleil, il l’a défoncé d’un coup de poing et l’a barbouillé d’injures (Tiens les “pré-Néanderthaliens auraient-ils su écrire???).
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Les risques évidents d’incendie
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Malgré ces risques et les interdictions répétées tout au long des chemins, certains n’hésitent pas à allumer des brasiers.
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Camping sauvage
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Ce phénomène est plus rare.
Néanmoins planter sa tente contre le mur de l’église San Salvatore (encore elle, la pauvre!) et continuer à y faire la grasse matinée le dimanche 14 août, à 9 heures du matin, relève d’un sans-gêne incroyable et d’un mépris complet de la beauté des lieux et des autres visiteurs.
A cet égard un peu plus de vigilance des forces de l’ordre, provinciales ou communales, ne serait pas inutile.
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Graffitis
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De récents travaux de voirie dont la nécessité n’était pas contestable, ont été exécuté avec l’habituelle désinvolture.
Le pavement, restauré dans les années cinquante selon un modèle traditionnel et des briques spéciales, a été traité sans ménagement au bulldozer.
La “remise en état” s’est faite grossièrement en coulant simplement du béton et sans rien faire pour protéger le lieu le temps du séchage.
Conclusion, dans les heures qui ont suivi, la via Guglielmi s’est trouvée un peu plus détériorée par des graffitis absurdes.
Et jusqu’à ce jour, rien n’a encore été fait pour faire disparaître cette flétrissure !
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Comme quoi dans la vie, tout n’est pas toujours rose, même au paradis !
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Désolant ! Bon courage à tout ceux qui veulent maintenir la beauté des lieux.