EXPATRIATION I : décider, acheter puis… vendre !
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Dédicace
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Je dédicace ce bref récit de notre transhumance vers le soleil avant tout à mon ami et compagnon professionnel le plus proche, Jean-Marie, et bien sûr à tous les expatriés, actuels ou futurs.
Ce mercredi 30 septembre, Jean-Marie a définitivement quitté, lui aussi, notre cher Hôpital Van Gogh que nous avons ouvert et animé ensemble pendant de longues années.
Il se prépare lui aussi pour le grand saut vers le sud.
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Mais, il a choisi la France !?! 😥
Bon prince, j’ai cependant assez d’affection que pour le lui pardonner… 😆
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Que les dieux lui soient favorables à son tour !
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Nos préparatifs au long cours
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Depuis longtemps nous avions le projet de vivre en Italie, au minimum quelques mois par an, après ma pension fin août 2007.
Avant 2000, nous allions déjà deux fois par an passer des vacances en Italie et explorer des régions différentes.
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Dès 2002, j’ai donc commencé à prendre des cours intensifs d’italien en individuel avec une professeur romaine (2 heures par semaine à la Fondation 9).
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Sitôt pensionné, en septembre 2008, , j’ai suivi une immersion de quatre semaines à l’Accademia del Giglio à Florence.
Une vraie méthode intensive: je vivais chez ma professeur et avec toute sa famille et elle me donnait six heures de cours individuels par jour.
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Une combinaison idéale que ces deux enseignantes, l’une romaine, puis l’autre toscane !
En effet, un dicton italien définit ainsi le parfait parler italien : “Lingua toscana in bocca romana ».
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Un contretemps d’un an et demi…
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Mais dans le courant de 2007, des bouleversements professionnels, tant pour mon épouse que pour moi-même, modifièrent notre projet initial
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1 – D’abord, le départ dut être reculé au début 2009.
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2 – Par contre, les quelques mois par an devinrent une expatriation complète et définitive.
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Notre coup de foudre : on se jette à l’eau…
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Dès lors, l’exploration du marché immobilier italien devint l’activité majeure de nos visites répétées sur internet.
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Et tout à coup, le processus s’emballa…
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Le samedi 12 juillet 2008, Micheline et Jean-Marie viennent souper chez nous et nous parlons, entre autres, de notre décision de vendre notre maison de Villers-la-Ville pour partir vivre en Italie.
Le mercredi 16 juillet 2008, je découvre sur internet l’annonce de la mise en vente d’une maison à l’Isola Maggiore (Lac Trasimène).
Nous cherchions plus au Nord, mais voilà la situation de la maison semblait assez exceptionnelle.
De l’Isola Maggiore se dégageait également une ambiance assez magique.
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Devant partir en voyage aux USA le 25 juillet 2008, nous décidons de ne pas laisser traîner les choses.
Fabienne et moi, nous prenons donc l’avion pour Rome le lundi 21 juillet 2008.
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Le 22 juillet 2008, jour de mon anniversaire (cela ne s’invente pas!), nous sommes sur l’Isola Maggiore et nous visitons la maison.
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Le jardin n’avait pas la luxuriance que Fabienne a créée à Villers-la-Ville, mais selon ma chère “experte”, il a des possibilités !
Nous avons eu tous les deux le coup de foudre pour ce lieu.
Le jour même nous fîmes une offre ferme d’achat !
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Acceptation de notre offre d’achat
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Ce fut alors notre premier contact avec la “lenteur italienne ».
Nous avons du attendre le 9 septembre 2008 pour que les vendeurs agréent enfin notre offre d’achat !
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Vente de Villers-la-Ville : tout continue à se précipiter…
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Nous avons aussitôt entrepris les démarches pour vendre à notre tour notre maison en Belgique.
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Le mercredi 17 septembre 2008, l’annonce de la mise en vente de notre maison a été mise en ligne sur internet par l’agence immobilière.
Le samedi 20 septembre en début d’après-midi, nous avions un acheteur ferme. qui y vit d’ailleurs désormais.
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Nous avons été stupéfait par cette aubaine incroyable.
Le spectre de mois d’attente et d’incertitude, avec un crédit-pont à assumer, s’était évaporé en quatre jours de temps.
Et notre acheteur se portait également acquéreur du terrain à bâtir adjacent que nous avions transformé en un beau parc.
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Nous avons alors plané un jour ou deux sur notre petit nuage.
Puis seulement nous avons pris pleine conscience de cette réalité : “nous partions!».
Le compte à rebours était lancé….
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Conclusions à ce stade
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1 – Notre projet a mis des années à mûrir.
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2 – Nous avons commencé à nous y préparer longtemps à l’avance (apprentissage de la langue, visites répétées du pays).
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3 – Nous avons continué pendant toute cette période à investir dans notre maison, à faire repeindre plusieurs pièces, à y créer un parc. Cela en a certainement grandement facilité une vente aussi rapide.
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4 – Nous avons cherché pendant plus de deux ans la maison de nos rêves : contacts avec de nombreuses agences immobilières italiennes, explorations répétées des offres sur internet, recherche sur place lors de nos vacances.
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5 – Un contretemps ne signifie pas l’effondrement de son projet. Un contretemps n’est qu’un contretemps !!!
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6 – Un zeste de chance n’est pas non plus inutile ! 🙂
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