FRANCAIS
Pensée du jour : le passé… il passato…
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C’est restreindre de beaucoup son plaisir
de ne jouir que du présent.
Le futur et le passé ont leurs charmes.
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È restringere molto il suo piacere
di godere soltanto del presente.
Il futuro ed il passato hanno il loro fascino.
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Chiesa di San Michele Arcangelo (8) : analyse contextuelle de quelques fresques…
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Chiesa di San Michele Arcangelo (8)
Analisi contestuale di alcuni affreschi…
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Desolato per il ritardo messo a completare
il riassunto italiano di questo articolo,
ma ho appena vissuto dei momenti molto faticosi:
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- decesso di un’amica molto vicina,
- due brevi ospedalizzazioni con un breve intervento,
- eutanasia a solamente otto anni del mio cane Aïka,
compagna di tutti i miei istanti…
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Per i nostri amici italiani
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Personalmente, tra gli edifici religiosi del’Isola Maggiore, ho un debole per la chiesa di san Salvatore.
Ne adoro la semplicità, lo spoglio, l’invito al raccoglimento.
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D’altra parte, la chiesa di San Michele Arcangelo, più maestosa e che corona orgogliosamente l’Isola Maggiore, mi ha sempre un po raffreddato dalla sua molteplicità di epoche, temi e pittori dei suoi affreschi.
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In fine di percorso, ho incontrato il bisogno di vedere dunque se non c’erano almeno alcune spiegazioni, alcune circostanze suscettibili di spiegare la presenza unica, ma talvolta ripetute, di tale o tale personaggio.
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Sotto, nella parte francese, ci sono due schemi che riprendono una vista sinottica delle pareti nord e sud della navata, dell’arco trionfale e dell’abside.
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I punti rossi indicano gli affreschi per che mi sembra avere identificato un contesto storico propizio.
.Ed adesso, riassunto in un solo schema (in italiano), gli alcune circostanze suscettibili al mio senso di spiegare la presenza unica, ma talvolta ripetute, di tale o tale personaggio.
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Attenzione, sono solamente delle ipotesi, « le mie ipotesi », e non li ho potuti convalidare formalmente alla partenza di sorgenti incontestabili..
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Perplexité et questionnement
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Si vous avez eu la patience de lire toute la série de mes articles consacrés aux fresques de l’ église de Saint Michel Archange qui orne le sommet de l’ Isola Maggiore, vous aurez peut-être eu comme moi l’impression d’un vrai bric-à-brac, d’un «patchwork » assez chaotique.
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(cliquez ICI pour visionner toute la série)
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En fin de parcours, j’ai donc éprouvé le besoin de voir s’il n’y avait pas au moins quelques explications, quelques circonstances susceptibles d’expliquer la présence unique, mais parfois répétées, de tel ou tel personnage.
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Les deux schémas ci-dessous reprennent une vue synoptique des parois nord et sud de la nef, de l’arc triomphal et de l’abside.
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Les points rouges vous indiquent les fresques pour lesquelles il me semble avoir identifié un contexte historique propice.
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Attention, ce ne sont que des hypothèses, mes hypothèses, et je n’ai pas pu les valider formellement au départ de sources incontestables.
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Sous la protection de Perugia
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La fresque concernée
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La peinture au XIV° siècle d’une fresque représentant saint Herculan (saint patron de Perugia) (1 fresque) s’explique sans doute par la soumission des îles du lac Trasimène à la cité de Pérouse au début du XII° siècle.
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Le contexte explicatif ?
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En 817, Ludovic le Pieux, empereur d’Occident (814), concéda au pape Pascal I (817-824) la cité de Pérouse ainsi que le lac Trasimène et ses trois îles.
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En 1117, les habitants de ces îles se mirent sous la protection directe de Pérouse.
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Ci-dessous, le premier texte qui acte cette démarche.
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Traduction
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« Le premier et le plus ancien acte (Perugia) d’un régime indépendant de “commune“, et ce sous la forme d’un gouvernement par le peuple, c’est un acte de SOUMISSION des colons de l’Isola Polvese, exécuté par les Commissaires en charge des îles, sur la place de San Lorenzo, en présence de tout le peuple pérousin dans les mains des Conseillers, le 7 Mai 1130. »
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Installation des franciscains
à l’Isola Maggiore
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La fresque concernée
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Il s’agit de la représentation de saint Antoine le Grand (abate) (2 fresques), considéré parfois comme le « Père des moines d’occident » (cliquez ICI).
Entre 1420 et 1470 environ, on peut trouver un grand nombre de cycles narratifs de la vie de saint Antoine ermite de la Toscane à l’Ombrie.
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À l’époque de l’apogée cultuel du saint, le florilège d’œuvres présentes en Toscane et en Ombrie relève quasiment de la seule promotion des principales communautés observantes, franciscaine ou augustinienne… communautés désireuses … d’établir une légitimité incontestable.
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Le contexte explicatif ?
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En 1211, de retour de Cortona, saint François s’est arrêté sur l’Isola Maggiore pour y séjourner en solitaire tout le temps du Carême.
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En souvenir de cet événement, une église et un monastère y furent édifiés en 1328 par une communauté franciscaine.
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Déchirements au sein
du mouvement franciscain
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La fresque concernée
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Le problème des oppositions et des divisions successives au sein de la communauté franciscaine pourrait expliquer la présence de saint Bernardin de Sienne (2 fresques) dans les fresques du XV° siècle.
Il fut en effet considéré comme le «restaurateur de l’ordre franciscain » et acclamé comme un « second saint François » (cliquez ICI) .
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Dans le dernier chapitre de cet article, nous verrons qu’ un autre facteur du climat historique de l’époque aurait également pu jouer un rôle dans la mise en exergue de ce saint.
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Le contexte explicatif ?
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Voici le contexte historique !
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Ébranlement du monde franciscain
Première moitié du XIV° siècle
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La première moitié du XIVe siècle aurait pu être fatale à la « famille » franciscaine.
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D’abord à cause des abus : ça devient une mode pour les frères de réclamer des bénéfices et des prélatures.
En cent ans, on compte 568 évêques franciscains, presque tous sans diocèse réel…
En plus de ce relâchement qui abaisse la qualité, les guerres et les épidémies réduisent la quantité (l’Italie perd à elle seule plus de 30 000 frères mineurs).
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À l’intérieur de l’Ordre, les vieux compagnons de François et leurs disciples ressentent une grande tristesse de voir ainsi évoluer — mourir, disent-ils — l’idéal primitif.
De longues procédures, où la justice ne sera pas toujours respectée, sont entreprises par la Communauté contre les Spirituels.
Ces derniers tombent eux-mêmes peu à peu dans l’insoumission au pape et l’hérésie.
Finalement Jean XXII condamne définitivement ce mouvement en 1317.
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Le temps était cependant venu où ce qu’il y avait de meilleur dans le mouvement des Spirituels allait refleurir dans la réforme de l’Observance.
En effet, pendant que l’Église subit le Grand Schisme d’Occident (1378-1417), le retour à l’observance primitive de la Règle de Saint François se dessine.
Ceci déclenche à nouveau une querelle entre le gros de l’Ordre (les Conventuels) et ceux qu’on va bientôt appeler les Observants.
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Mais le mouvement de l’Observance s’affirme, s’étend et s’impose, sous l’impulsion de gens comme Colette de Corbie (1381-1447) et Bernardin de Sienne (1380-1444).
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Source : http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Histoire%20des%20ordres%20franciscains/fr-fr/
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_ordres_franciscains#Le_Moyen_.C3.82ge_franciscain
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Source : http://blog.famille-franciscaine.be/sources/larbre-genealogique-des-franciscains/
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La Peste Noire
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Les fresques concernées
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Il s’agit cette fois des représentations de saint Roch (2 fresques) et de saint Sébastien (4 fresques) dont la protection contre la peste à déjà été évoquée plus tôt (cliquez ICI).
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Peut-être que L’Ange de la Paix (1 fresque) touche également à cette problématique:
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L’image de l’oiseau et de l’ange,
l’Attribut des ailes
Psaumes 91, 2-4
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Je dis à l’Éternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie!
Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
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Source : http://www.etudes-revelations-bibliques.com/article-symbole-de-l-ange-118127839.html
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Le contexte explicatif ?
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Pensée du jour : compréhensible… comprensibile…
Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (7) : XV° et XVI° siècles
Tribune absidiale
Partie supérieure
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Gli affreschi del XV & XVI° secolo
nella chiesa di San Michele Arcangelo
( 7 )
Tribuna absidale
Parte superiore
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Per i nostri amici italiani
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Come l’abbiamo già detto, nel 1446, il « Maestro dei Trittico di Camerino » dipingeva l’ultimo affresco della’ parete sinistra, una Deposizione nel sepolcro, e ad angoloSan Bernardino da Siena
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« Pochi anni dopo, si decise pero di realizzare un cielo più organico di affreschi, nella zona della tribuna absidale, affidati attorno al 1460 ad una importante bottega artistica folignate, guidata probabilmente da Pietro di Giovanni Mazzaforte.
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Lo stile è ormai aggiornato sul linguaggio rinascimentale florentino di Beato Angelico e Benozzo Gozzoli, più volte attivi in Umbria.
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Il cielo comprende :
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- sull’arcone trionfale,
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Verso la navata: in alto l’Annunciazione,
con l’Angelo annunciante ( a),a sinistra, quasi dei tutto perduto,
e la Vergine annunciata (b)a destra.
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Al centro la figura, dei Padre Eterno (c)
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Nel sottarco sono raffigurati, a mezzo busto, Cristo Fra gli Apostoli (e)
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- Sulle vele della volta a crociera, i quattro Evangelisti (f) ».
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Source : la documentazione messa a disposizione dei visitatori della chiesa San Michele Arcangelo
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Sotto troverete un schema per localizzare comodamente queste diverse opere.
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Numerose foto vi permetteremo di apprezzarli..
Il testo francese comporta in più di numerose notizie sugli artisti e sui personaggi rappresentati..
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Introduction
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Cet article est sans doute un peu plus long que d’autres.
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En fait, mon goût pour l’histoire de l’art et ma sensibilisation à l’exégèse du Nouveau Testament (fin d’adolescence et début âge adulte : suivi de nombreuses conférences à Lumen Vitae, créé à Bruxelles par la compagnie de Jésus), m’ont entraîné à approfondir certains des thèmes des fresques.
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Cela se justifiait à mes yeux par le fait que cette partie des fresques a été conçue comme un tout structuré et uni.
Et pour admirer, n’est-il pas mieux de comprendre et de saisir le contexte de l’œuvre ?
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Entrons dans le vif de notre sujet du jour !
Après quelques années il fut décidé de réaliser dans la partie supérieure de la tribune absidiale un ensemble plus organique de fresques en veillant à les assembler au sein d’une combinaison plus structurée.
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Ces réalisations furent confiées aux alentours de 1460 à un important atelier artistique de Foligno, probablement dirigé par Pietro di Giovanni Mazzaforte.
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Pietro di Giovanni Mazzaforte
1404-1463
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Il fut le chef de file de l’école de Foligno du Quattrocento (XV°).
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Son style a des tendances néo-giottesques, modérément ouvert au goût tardo-gothique.
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Mais le style est déjà aligné sur le langage pictural de la Renaissance florentine de deux peintres qui furent plusieurs fois actifs en Ombrie :
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Fra Angelico
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- techniques d’ombre et de lumière, de perspective et d’anatomie maîtrisées
- peinture spirituelle qui ne porte que peu d’attention au détail terrestre
- fonction didactique et valeur mystique de la lumière
- représentation de la figure humaine
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Benozzo Gozzoli – 1420 ou 24 – 1497
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- élève de Fra Angelico
- un des peintres majeurs de l’école florentine
- narrateur habile
- « très grande richesse d’invention dans ses animaux » (Vasari)
- style souvent sec et mécanique (formes agréables et rustiques)
- sujets recouverts de nombreux ornements
- couleurs toujours vives (parfois criardes et tapageuses)
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Voici la composition artistique structurée, située au niveau de la face antérieure de l’arc triomphal, dirigée vers la nef :
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L’Annonciation avec à gauche l’Ange annonciateur (a) et à droite la Vierge qui reçoit l’Annonce (b).
Le Père Éternel (c), situé en haut, au centre de l’arc.
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Arc triomphal,
surfaces face à la nef,
a, b – L’Annonciation
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Le thème de l’Annonciation est très fréquent dans l’art chrétien
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a – L’Ange annonciateur
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Cette fresque est complètement délabrée !
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b – La Vierge « annoncée »
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Le thème de l’Annonciation est très fréquent dans l’art chrétien
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Évangile selon Luc
1, 26-38
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« Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie.
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Étant entré où elle était, il lui dit : « Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; [vous êtes bénie entre les femmes]. »
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Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation.
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L’ange lui dit : « Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu.
Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus.
Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura point de fin. »
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Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point l’homme ? »
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L’ange lui répondit : « L’Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre.
C’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, votre parente, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse, et ce mois-ci est le sixième pour elle que l’on appelait stérile, car rien ne sera impossible pour Dieu. »
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Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon votre parole ! »
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Et l’ange la quitta.»
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Sa représentation : éléments requis
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Marie se doit d’être présente comme « annoncée » et l’archange Gabriel comme « annonciateur ».
Dieu le Père peut être présent ou être précédé des anges dans les cieux.
Le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe se trouvera entre les deux principaux protagonistes.
Marie, surprise souvent dans sa lecture des textes, est dans sa maison, proche de son jardin clos.
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Annonciation
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Arc triomphal, l’intrados
e
Le Christ en buste, entouré des Apôtres
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Pour rappel : intrados = « Surface intérieure et concave d’une voûte, d’un arc, d’un cintre ».
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e – Le Christ
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e – Apôtres
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À LA DROITE DU CHRIST
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Pensée du jour : œuvre d’art… opera d’arte…
Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (6) : XV° et XVI° siècles
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Tribune absidiale
Partie inférieure
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Gli affreschi del XV & XVI° secolo
nella chiesa di San Michele Arcangelo
( 6 )
Tribuna absidale
Parte inferiore
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Per i nostri amici italiani
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Presentazione dettagliata degli affreschi della parte bassa dell’abside del Chiesa di San Michele Arcangelo.
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Vista generale e schema esplicativo anche dettagliato.
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Nel testo francese si presenta anche degli elementi biografici e le caratteristiche pittoriche di Santa Lucia e di Santa Caterina d’Alexandria.
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Infine, una molto breve presentazione di Bernardino di Betto (« il Pinturicchio »).
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Introduction
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Dans l’article précédent (cliquez ICI), nous avons présenté de façon globale (architecture et fresques) la tribune absidiale et l’arc triomphal de la Chiesa di San Michele Arcangelo (XII° siècle) qui couronne la cime (309 mètres) de l’ Isola Maggiore.
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Aujourd’hui, nous allons décrire les fresques qui décorent la partie basse de l’abside.
Elles datent des XV° et XVI° siècles.
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Le schéma ci-dessous vous en donne une vue d’ensemble et devrait vous aider à les identifier aisément.
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Les oeuvres
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Elles sont présentées en partant de la gauche vers la droite.
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Gauche, bas, face à la nef
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h – Saint Sébastien (1°)
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Cette oeuvre, ainsi que la suivante, sont datées de 1506 et ont été réalisées par un même artiste, influencé par Pinturicchio.
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Pour avoir plus d’information sur saint Sébastien ou sur saint Roch, cliquez ici.
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Bernardino di Betto,
dit il Pinturicchio
1454-1513
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« Né à Pérouse, il suivit le Pérugin, chargé de la décoration de la Sixtine, et gagna l’estime de la Curie.
C’est Alexandre VI qui lui commanda son chef-d’œuvre, les fameux appartements Borgia (l’actuel musée d’Art religieux moderne) du Vatican.
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Pour le pontife espagnol « opulent et voluptueux », l’artiste s’est surpassé en effets bizarres et précieux.
Son surnom renvoie à la splendeur de ses couleurs et de ses ors.
Fidèle au style du XVe siècle, Pinturicchio refusa les multiples innovations artistiques des années 1500. »
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Mur gauche de l’abside
Partie basse
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h
Saint Sébastien (2°)
Saint Roch
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i – La Madone à l’Enfant
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l – Sainte Lucie
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Qui fut Sainte Lucie de Syracuse ?
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Vers 283 – Entre 303 et 310.
« Vierge et martyre dont le nom est illustré dans l’histoire de l’Église sicilienne, était issue d’une noble et très riche famille de Syracuse.
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Elle a souffert le martyre au début du IV° siècle, lors des persécutions de Dioclétien.
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Certains la font mourir en 303, d’autres en 304 ou même en 310.
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Sainte Lucie figure d’ailleurs parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf à Ravenne. »
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_de_Syracuse
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Sa représentation : éléments fréquents
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Le plat ou le calice où sont déposés ses yeux
La palme du martyre
L’épée ou le poignard, instrument de son martyre
Les bœufs qui n’ont pas eu la force de la déplacer
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n
Saint Antoine abate
Saint Bernardin de Sienne
Saint Sébastien
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Pensée du jour : le monde… il mondo…
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Le monde n’est qu’une fresque peinte sur le vide.
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Il mondo è solo un affresco dipinto sul vuoto.
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“La lampe de sagesse »
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Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (5) : XV° et XVI° siècles
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Arc triomphal
Tribune absidiale
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Gli affreschi del XV & XVI° secolo
nella chiesa di San Michele Arcangelo
( 5 )
Arcone trionfale
Tribuna absidale
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Per i nostri amici italiani
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Ricordarsi dei seguenti concetti architettonici : arcone trionfale e tribuna absidale.
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Una visione generale degli affreschi presentati su questi due elementi architettonici
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Introduction
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Arrivés à l’arc triomphal puis entrant dans l’abside, nous sommes amenés à poursuivre aujourd’hui la description des fresques du XV° siècle, commencée dans l’article précédent, ainsi que de certaines du XVI° siècle.
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Par ailleurs, si vous souhaitez avoir une connaissance plus exhaustive de ce bel édifice religieux, cliquez sur le lien ci-dessous et vous aurez directement accès à la série complète des articles publiés à son sujet.
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CHIESA SAN MICHELE ARCANGELO : fresques, crucifix en bois peint.
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Contexte architectural
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Arc triomphal
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L’arc triomphal
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« Il s’agit d’un arc – souvent complété par un mur diaphragme – porté par deux supports monumentaux (colonnes, pilastres avec ou sans piédestaux), tandis que le décor (mosaïque, peinture, sculpture selon les périodes) se développe sur ces différentes parties».
…
«… L’arc – bien défini dans les premières basiliques romaines – est un organe architectonique essentiel dont le traitement semble avoir fait l’objet de soins particuliers dont témoignent la structure monumentale, les programmes théophaniques (mosaïques) et les inscriptions….»
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L’examen des édifices de Ravenne (cfr. ci-dessus) confirme « l’importance de l’arc dans la définition de la première architecture officielle chrétienne, parallèlement à un rôle majeur de vecteur de l’iconographie…».
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Source : Caroline Roux – A propos de l’arc triomphal : origine, formes et emplacements dans l’espace ecclésial (IV° – XII° siècle)
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Abside
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Abside
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L’abside est un volume qui élargit le fond d’un monument, en forme de demi-cylindre surmonté d’un quart de sphère (voûte en cul de four).
Son emploi délimite à l’intérieur du monument un espace privilégié, qui attire le regard et où l’on peut mettre en valeur une statue ou le siège de magistrat.
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Les innovations architecturales dans la Rome antique au I° siècle voient la généralisation de l’abside dans les monuments publics, tels que les thermes romains ou les basiliques civiles.
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Source : http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=154
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L’architecture chrétienne a repris cette forme architecturale en adaptant les basiliques au culte.
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Bien que le mot abside ne doive rigoureusement s’appliquer qu’à la tribune ou cul-de-four qui clôt la basilique antique, on l’emploie aujourd’hui pour désigner le chevet, l’extrémité du chœur
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abside
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Vue générale des fresques
de l’abside et de l’arc triomphal
Chiesa di San Michele Arcangelo
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Pensée du jour : un beau site… un bel sito…
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Un beau site,
c’est ce qui ne saurait pénétrer en nous,
c’est ce qui n’est pas à notre mesure.
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Un bel sito,
è ciò che non potrebbe penetrare dentro di noi,
è ciò che non è alla nostra misura.
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Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (4) : XV° siècle
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Le mur sud
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Gli affreschi del XV secolo
nella chiesa di San Michele Arcangelo
( 4 )
Parete destra
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Per i nostri amici italiani
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Questo articolo si inserisce nella continuità della serie (clicca QUI) dedicata alle opere contenute nella chiesa di San Michele Arcangelo (cima dell’ Isola Maggiore, lago Trasimeno).
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Oggi, proseguiamo la descrizione delle opere del XV secolo rilevando quelle del muro sud.
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A questo posto, ci sono purtroppo praticamente quattro affreschi (d,e,g,h) non identificabili visto il loro molto cattivo stato.
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Non c’attarderemo dunque che su due affreschi (a,f) che rievocano tre santi :
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Sant’Antonio abate
San Rocco
San Sebastiano
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Per ognuno di essi, ricordiamo alcuni elementi di biografia, i loro abituali attributi iconografici ed il motivo principale della loro invocazione.
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Introduction
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Aujourd’hui, je continue la description des fresques du XV° siècle qui décorent l’église de saint Michel Archange située au sommet de l’ Isola Maggiore (lac Trasimène).
Cette fois nous nous attaquons au mur sud de cet édifice.
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Si vous souhaitez avoir une connaissance exhaustive de ce bel édifice religieux, cliquez sur le lien ci-dessous et vous aurez directement un accès immédiat à la série complète des articles publiés à son sujet.
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CHIESA SAN MICHELE ARCANGELO : fresques, crucifix en bois peint.
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Si vous cherchez un point plus précis, vous pouvez aller au chapitre de la table des matières qui traite de l’art en cliquant ICI.
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Comme vous pourrez le constater, je ne me limite pas toujours à une simple description de la fresque mais j’étends parfois la recherche à la biographie et aux signifiants iconographiques du ou des sujets présentés, voire à la motivation possible du choix du thème en ce lieu particulier.
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Vue globale des œuvres du mur sud
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Commençons par dire qu’elles sont proportionnellement moins bien conservées que celles du côté nord de la même période.
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Cela s’observe immédiatement dans la photo générale présentée ci-dessous :
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En voici les dénominations… quand elles sont connues !
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Et pour finir cet aperçu général, une brève synthèse des caractéristiques principales :
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1° partie
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a – Sant’Antonio abate
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Il est également connu sous de nombreuses autres dénominations :
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Saint Antoine le Grand
Saint Antoine d’Égypte
Saint Antoine du désert
Saint Antoine l’Anachorète ou l’Ermite
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Qui fut saint Antoine le Grand ?
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250-356
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Le plus célèbre des « Pères du désert », considéré de façon un peu abusive comme le « Père des moines d’Occident ».
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Il est fêté le 17 janvier.
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Sa vie nous est connue par son ami Athanase, évêque d’Alexandrie, qui écrivit sa biographie en 370.
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Né en Égypte, près de Memphis, il décide à 20 ans de se retirer dans le désert et de vouer sa vie à la prière comme beaucoup d’autres Égyptiens de son époque.
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Ces ascètes sont appelés :
ermites (du mot grec eremos qui désigne le désert)
ou anachorètes (du grec ana, à l’écart, et khorein, se retirer)
.La vie de saint Antoine et ses tentations par le Malin ont inspiré de nombreux artistes, notamment Jérôme Bosch et Brueghel.
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Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand & https://www.herodote.net/Antoine_le_Grand_250_356_-synthese-361.php
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Sa représentation : éléments fréquents
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Traditionnel habit d’abbé marron foncé
brodé de la lettre grecque « Τ » (tau)
Bâton en forme de T
Une clochette
Un porc à ses côtés (à partir du Moyen Âge en Occident)
Un ou des démons (victoires sur les tentations)
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Saint Antoine le Grand
et l’ordre franciscain
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Bien que saint Antoine ermite ait été l’objet d’un culte très populaire, il fallut attendre la fin du Moyen Âge pour que se développent des cycles iconographiques narratifs et monographiques à son sujet.
Ce type de représentation se rencontre en effet uniquement entre le milieu du quatorzième et le début du seizième siècle.
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Entre 1420 et 1470 environ, on peut trouver un grand nombre de cycles narratifs de la vie de saint Antoine ermite, selon une iconographie réactualisée, de la Toscane à l’Ombrie.
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À l’époque de l’apogée cultuel du saint, le florilège d’œuvres présentes en Toscane et en Ombrie relève quasiment de la seule promotion des principales communautés observantes, franciscaine ou augustinienne… communautés désireuses … d’établir une légitimité incontestable.
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Source et pour en savoir plus : Laurence Meiffret, Saint Antoine ermite en Italie (1340-1540), programmes picturaux et dévotion
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2° partie
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d – Deux saintes
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