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La fête de “Corpus Domini” (2) à l’Isola Maggiore
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Comme tant d’autres villages et bourgs, l’Isola Maggiore se préparait à la fête du “Corpus Domini” par la composition au sol (infiorata) de tableaux floraux (“ghirlande“) à thèmes sacrés.
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Division de l’île en deux « quartiers »
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A cette occasion, l’Isola Maggiore était divisée en deux “quartiers” (“rione”) à partir de l’ancien puit (“pozzo ») qui constituait le niveau zéro.
Les habitants de la partie sud se dénommaient à cette occasion les “Ingiuesi” (en italien, in giu = en bas), ceux de la partie nord les “Insuesi” (en italien, in su = en haut) .
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La lutte entre les deux quartiers étaient acharnée.
La cueillette des fleurs était menée avec ardeur par les habitants.
Il n’était même pas rare que des jeunes filles et des jeunes femmes empruntent les plus légères barques des pêcheurs pour aller enrichir leur récolte aux rives du lac.
Au total, ce furent quasi toujours les “Ingiuesi” qui remportèrent cette compétion de beauté et d’originalité.
Dans son livre, Sauro Scarpocchi signale que Mariano Agnolini était un véritable génie des “ghirlande”.
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La procession
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Elle partait de l’église du Bon Gesù.
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La fête de “Corpus Domini” (1) : introduction historique
Définition
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La fête religieuse du “Corpus Domini” (Corps du Seigneur) porte actuellement, dans l’Eglise catholique, le nom officiel de ‘Solennité du corps et du sang du Christ” et elle commémore la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie.
Dans les pays où il s’agit d’un jour férié (par exemple, l’Espagne, la Pologne, l’Autriche), elle est célébrée le jeudi qui suit le dimanche de la Sainte Trinité (dimanche qui suit la Pentecôte).
Dans les pays comme l’Italie où ce n’est pas le cas, elle est déplacée au dimanche qui suit la Trinité.
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Historique
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La question de la réalité de l’eucharistie (présence physique du corps et du sang du Christ) fut l’objet d’un long débat au Moyen Âge entre les réalistes (pour) et les symbolistes (contre).
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