Articles avec le tag ‘Pierre SOULAGES’
Photographie abstraite : terre…
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Astratta fotografia
Terra…
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Per i nostri amici italiani
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Questo articolo è il seguito logico della serie: FR – la fotografia astratta – 6 articoli.
Se Lei non l’ha già fatto, raccomando la lettura preventiva cliccando sul titolo sopra.
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O, almeno, iniziare la lettura a metà di questa serie cliccando qui.
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Parlando delle foto astratte che hanno origine dalla “terra“, siamo in un caso diverso.
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La situazione di terra è spesso fissa, permanente.
L’occhio del fotografo deve essere più vigile, più in allerta per rilevare il potenziale che la circonda.
Non è più possibile fare affidamento sull’ incessante creatività dell’acqua, ma solo su quella più stabile della terra.
La terra si muove, cambia, crea ma, per la maggior parte, ad un ritmo così lento e quasi impercettibile a breve termine.
La ricerca del materiale di partenza è quindi più impegnativo per il fotografo astratto.
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Oggi, presento alcuni astratti immagini di questo particolare tipo.
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Introduction
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Cet article s’inscrit dans la suite logique de la série : FR – LA PHOTOGRAPHIE ABSTRAITE – 6 articles.
Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous en recommande la lecture préalable en cliquant sur le titre ci-dessus.
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Ou, au minimum, débutez la lecture à la moitié de cette série en cliquant ici.
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Le Trasimeno, artiste abstrait
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Dans les trois articles précédents, le lac Trasimène avait un rôle central.
Par ses mouvements incessants, variés, éphémères, il proposait une matière première, une structure de base à la photo abstraite.
Au photographe de tenter de saisir un instant propice et, d’ensuite, en cas d’essai satisfaisant, de retravailler la photo noir & blanc obtenue (recadrage, contraste, éclairage, définition, etc.).
Ensuite, la décision d’acceptation ou de renoncement de la photo retravaillée.
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Avec toute la modestie nécessaire, cette démarche s’inscrit dans celle décrite Roger Vailland après une observation continue de la réalisation d’un tableau par Pierre Soulages :
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Soulages n’a jamais d’intention quand il commence une toile.
Il crée une situation avec une toile et quelques couleurs, toujours un très petit nombre de couleurs.
Ou, si l’on veut, il se donne des chances, il ouvre une porte à la chance.
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Ensuite, il se débrouille pour tirer parti de la situation, pour jouer sa chance.
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Cela réussit ou ne réussit pas.
Le tableau se fait ou ne se fait pas.
Ou, pour parler comme le pâtissier d’une pâte ou Jean-Louis Barrault d’un spectacle, il prend ou ne prend pas.
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Source : Roger Vailland – Comment travaille Pierre Soulages – Le Temps des Cerises, 2012, page 24
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Mettons cela en parallèle avec la technique que j’utilise :
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Ni le Trasimène, ni moi n’avons d’intention avant de tenter une photo.
Le Trasimène crée une situation éphémère.
Je prends la photo en RAW.
En postproduction, je cherche à tirer parti de la situation photographiée.
Cela réussit ou non.
Beaucoup d’appelées, peu d’élues !
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Après le lac, la terre !
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Nous sommes dans un cas de figure différent.
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La situation offerte par la terre est le plus souvent figée, permanente.
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Le regard du photographe se doit donc d’être plus vigilant, plus sur le qui-vive pour déceler les potentialités qui l’entourent.
Il ne peut plus compter sur la créativité incessante de l’eau, mais seulement sur celle plus stable de la terre.
La terre bouge, se modifie, crée mais, pour l’essentiel, à un rythme tellement plus lent et quasi imperceptible dans le court terme.
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La recherche du matériel de départ est donc plus astreignante pour le photographe abstrait.
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Quelques autres photos
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