Articles avec le tag ‘Saint Roch’
Chiesa di San Michele Arcangelo (8) : analyse contextuelle de quelques fresques…
.
.
Chiesa di San Michele Arcangelo (8)
Analisi contestuale di alcuni affreschi…
.
.
.
.
.
.
.
.
Desolato per il ritardo messo a completare
il riassunto italiano di questo articolo,
ma ho appena vissuto dei momenti molto faticosi:
.
- decesso di un’amica molto vicina,
- due brevi ospedalizzazioni con un breve intervento,
- eutanasia a solamente otto anni del mio cane Aïka,
compagna di tutti i miei istanti…
.
.
.
.
.
Per i nostri amici italiani
.
Personalmente, tra gli edifici religiosi del’Isola Maggiore, ho un debole per la chiesa di san Salvatore.
Ne adoro la semplicità, lo spoglio, l’invito al raccoglimento.
.
.
D’altra parte, la chiesa di San Michele Arcangelo, più maestosa e che corona orgogliosamente l’Isola Maggiore, mi ha sempre un po raffreddato dalla sua molteplicità di epoche, temi e pittori dei suoi affreschi.
.
In fine di percorso, ho incontrato il bisogno di vedere dunque se non c’erano almeno alcune spiegazioni, alcune circostanze suscettibili di spiegare la presenza unica, ma talvolta ripetute, di tale o tale personaggio.
.
Sotto, nella parte francese, ci sono due schemi che riprendono una vista sinottica delle pareti nord e sud della navata, dell’arco trionfale e dell’abside.
.
I punti rossi indicano gli affreschi per che mi sembra avere identificato un contesto storico propizio.
.Ed adesso, riassunto in un solo schema (in italiano), gli alcune circostanze suscettibili al mio senso di spiegare la presenza unica, ma talvolta ripetute, di tale o tale personaggio.
.
.
.
.
.
Attenzione, sono solamente delle ipotesi, « le mie ipotesi », e non li ho potuti convalidare formalmente alla partenza di sorgenti incontestabili..
.
.
.
.
.
Perplexité et questionnement
.
.
.
.
Si vous avez eu la patience de lire toute la série de mes articles consacrés aux fresques de l’ église de Saint Michel Archange qui orne le sommet de l’ Isola Maggiore, vous aurez peut-être eu comme moi l’impression d’un vrai bric-à-brac, d’un «patchwork » assez chaotique.
.
(cliquez ICI pour visionner toute la série)
.
En fin de parcours, j’ai donc éprouvé le besoin de voir s’il n’y avait pas au moins quelques explications, quelques circonstances susceptibles d’expliquer la présence unique, mais parfois répétées, de tel ou tel personnage.
.
Les deux schémas ci-dessous reprennent une vue synoptique des parois nord et sud de la nef, de l’arc triomphal et de l’abside.
.
Les points rouges vous indiquent les fresques pour lesquelles il me semble avoir identifié un contexte historique propice.
.
Attention, ce ne sont que des hypothèses, mes hypothèses, et je n’ai pas pu les valider formellement au départ de sources incontestables.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Sous la protection de Perugia
.
.
La fresque concernée
.
La peinture au XIV° siècle d’une fresque représentant saint Herculan (saint patron de Perugia) (1 fresque) s’explique sans doute par la soumission des îles du lac Trasimène à la cité de Pérouse au début du XII° siècle.
.
.
.
.
Le contexte explicatif ?
.
En 817, Ludovic le Pieux, empereur d’Occident (814), concéda au pape Pascal I (817-824) la cité de Pérouse ainsi que le lac Trasimène et ses trois îles.
.
En 1117, les habitants de ces îles se mirent sous la protection directe de Pérouse.
.
Ci-dessous, le premier texte qui acte cette démarche.
.
.
.
.
.
Traduction
.
« Le premier et le plus ancien acte (Perugia) d’un régime indépendant de “commune“, et ce sous la forme d’un gouvernement par le peuple, c’est un acte de SOUMISSION des colons de l’Isola Polvese, exécuté par les Commissaires en charge des îles, sur la place de San Lorenzo, en présence de tout le peuple pérousin dans les mains des Conseillers, le 7 Mai 1130. »
.
.
.
.
.
.
Installation des franciscains
à l’Isola Maggiore
.
.
La fresque concernée
.
Il s’agit de la représentation de saint Antoine le Grand (abate) (2 fresques), considéré parfois comme le « Père des moines d’occident » (cliquez ICI).
Entre 1420 et 1470 environ, on peut trouver un grand nombre de cycles narratifs de la vie de saint Antoine ermite de la Toscane à l’Ombrie.
.
À l’époque de l’apogée cultuel du saint, le florilège d’œuvres présentes en Toscane et en Ombrie relève quasiment de la seule promotion des principales communautés observantes, franciscaine ou augustinienne… communautés désireuses … d’établir une légitimité incontestable.
.
.
.
.
Le contexte explicatif ?
.
En 1211, de retour de Cortona, saint François s’est arrêté sur l’Isola Maggiore pour y séjourner en solitaire tout le temps du Carême.
.
En souvenir de cet événement, une église et un monastère y furent édifiés en 1328 par une communauté franciscaine.
.
.
.
.
.
.
.
.
Déchirements au sein
du mouvement franciscain
.
.
La fresque concernée
.
Le problème des oppositions et des divisions successives au sein de la communauté franciscaine pourrait expliquer la présence de saint Bernardin de Sienne (2 fresques) dans les fresques du XV° siècle.
Il fut en effet considéré comme le «restaurateur de l’ordre franciscain » et acclamé comme un « second saint François » (cliquez ICI) .
.
Dans le dernier chapitre de cet article, nous verrons qu’ un autre facteur du climat historique de l’époque aurait également pu jouer un rôle dans la mise en exergue de ce saint.
.
.
.
.
Le contexte explicatif ?
..
Voici le contexte historique !
.
.
.
.
.
Ébranlement du monde franciscain
Première moitié du XIV° siècle
.
.
La première moitié du XIVe siècle aurait pu être fatale à la « famille » franciscaine.
.
D’abord à cause des abus : ça devient une mode pour les frères de réclamer des bénéfices et des prélatures.
En cent ans, on compte 568 évêques franciscains, presque tous sans diocèse réel…
En plus de ce relâchement qui abaisse la qualité, les guerres et les épidémies réduisent la quantité (l’Italie perd à elle seule plus de 30 000 frères mineurs).
.
À l’intérieur de l’Ordre, les vieux compagnons de François et leurs disciples ressentent une grande tristesse de voir ainsi évoluer — mourir, disent-ils — l’idéal primitif.
De longues procédures, où la justice ne sera pas toujours respectée, sont entreprises par la Communauté contre les Spirituels.
Ces derniers tombent eux-mêmes peu à peu dans l’insoumission au pape et l’hérésie.
Finalement Jean XXII condamne définitivement ce mouvement en 1317.
.
Le temps était cependant venu où ce qu’il y avait de meilleur dans le mouvement des Spirituels allait refleurir dans la réforme de l’Observance.
En effet, pendant que l’Église subit le Grand Schisme d’Occident (1378-1417), le retour à l’observance primitive de la Règle de Saint François se dessine.
Ceci déclenche à nouveau une querelle entre le gros de l’Ordre (les Conventuels) et ceux qu’on va bientôt appeler les Observants.
.
Mais le mouvement de l’Observance s’affirme, s’étend et s’impose, sous l’impulsion de gens comme Colette de Corbie (1381-1447) et Bernardin de Sienne (1380-1444).
.
Source : http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Histoire%20des%20ordres%20franciscains/fr-fr/
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_ordres_franciscains#Le_Moyen_.C3.82ge_franciscain
.
.
.
.
.
Source : http://blog.famille-franciscaine.be/sources/larbre-genealogique-des-franciscains/
.
.
.
.
.
La Peste Noire
.
.
Les fresques concernées
.
Il s’agit cette fois des représentations de saint Roch (2 fresques) et de saint Sébastien (4 fresques) dont la protection contre la peste à déjà été évoquée plus tôt (cliquez ICI).
.
Peut-être que L’Ange de la Paix (1 fresque) touche également à cette problématique:
.
.
L’image de l’oiseau et de l’ange,
l’Attribut des ailes
Psaumes 91, 2-4
.
Je dis à l’Éternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie!
Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
.
Source : http://www.etudes-revelations-bibliques.com/article-symbole-de-l-ange-118127839.html
.
.
.
.
.
Le contexte explicatif ?
.
.
.
Cliquez ci-dessous pour la suite – Clicca sotto per il seguito – Click below to continue
.
.
Lire la suite de cette entrée »
Les fresques à l’église San Michele Arcangelo (6) : XV° et XVI° siècles
.
Tribune absidiale
Partie inférieure
.
.
Gli affreschi del XV & XVI° secolo
nella chiesa di San Michele Arcangelo
( 6 )
Tribuna absidale
Parte inferiore
.
.
.
.
.
.
.
Per i nostri amici italiani
.
Presentazione dettagliata degli affreschi della parte bassa dell’abside del Chiesa di San Michele Arcangelo.
.
Vista generale e schema esplicativo anche dettagliato.
.
Nel testo francese si presenta anche degli elementi biografici e le caratteristiche pittoriche di Santa Lucia e di Santa Caterina d’Alexandria.
.
Infine, una molto breve presentazione di Bernardino di Betto (« il Pinturicchio »).
.
.
.
.
.
.
Introduction
.
Dans l’article précédent (cliquez ICI), nous avons présenté de façon globale (architecture et fresques) la tribune absidiale et l’arc triomphal de la Chiesa di San Michele Arcangelo (XII° siècle) qui couronne la cime (309 mètres) de l’ Isola Maggiore.
.
Aujourd’hui, nous allons décrire les fresques qui décorent la partie basse de l’abside.
Elles datent des XV° et XVI° siècles.
.
Le schéma ci-dessous vous en donne une vue d’ensemble et devrait vous aider à les identifier aisément.
.
.
.
.
.
.
.
.
Les oeuvres
.
Elles sont présentées en partant de la gauche vers la droite.
.
.
.
.
.
.
.
Gauche, bas, face à la nef
.
.
h – Saint Sébastien (1°)
.
.
Cette oeuvre, ainsi que la suivante, sont datées de 1506 et ont été réalisées par un même artiste, influencé par Pinturicchio.
.
Pour avoir plus d’information sur saint Sébastien ou sur saint Roch, cliquez ici.
.
.
.
.
.
.
.
Bernardino di Betto,
dit il Pinturicchio
1454-1513
.
« Né à Pérouse, il suivit le Pérugin, chargé de la décoration de la Sixtine, et gagna l’estime de la Curie.
C’est Alexandre VI qui lui commanda son chef-d’œuvre, les fameux appartements Borgia (l’actuel musée d’Art religieux moderne) du Vatican.
.
Pour le pontife espagnol « opulent et voluptueux », l’artiste s’est surpassé en effets bizarres et précieux.
Son surnom renvoie à la splendeur de ses couleurs et de ses ors.
Fidèle au style du XVe siècle, Pinturicchio refusa les multiples innovations artistiques des années 1500. »
.
.
.
.
.
.
.
Mur gauche de l’abside
Partie basse
.
.
.
.
.
.
.
h
Saint Sébastien (2°)
Saint Roch
.
.
.
.
.
.
.
.
i – La Madone à l’Enfant
.
.
.
.
.
.
.
.
l – Sainte Lucie
.
.
.
.
.
.
.
Qui fut Sainte Lucie de Syracuse ?
.
Vers 283 – Entre 303 et 310.
« Vierge et martyre dont le nom est illustré dans l’histoire de l’Église sicilienne, était issue d’une noble et très riche famille de Syracuse.
.
Elle a souffert le martyre au début du IV° siècle, lors des persécutions de Dioclétien.
.
Certains la font mourir en 303, d’autres en 304 ou même en 310.
.
Sainte Lucie figure d’ailleurs parmi les vierges martyres représentées sur les mosaïques de la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf à Ravenne. »
.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucie_de_Syracuse
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Sa représentation : éléments fréquents
.
Le plat ou le calice où sont déposés ses yeux
La palme du martyre
L’épée ou le poignard, instrument de son martyre
Les bœufs qui n’ont pas eu la force de la déplacer
.
.
.
.
.
.
n
Saint Antoine abate
Saint Bernardin de Sienne
Saint Sébastien
.
.
.
.
.
Cliquez ci-dessous pour la suite – Clicca sotto per il seguito – Click below to continue
.
.